En ce 5 juillet 2025, Libération consacre son édition à une série de sujets qui résonnent avec l’histoire, l’actualité politique brûlante et les fractures sociales.

Cette date donne le ton d’un numéro où la mémoire s’entrechoque aux urgences contemporaines, selon Libération.

Mémoire algérienne : une blessure encore vive

Le journal revient avec force sur le 63ᵉ anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Plus qu’une simple évocation historique, Libé rappelle que cette date marque une rupture coloniale inachevée dans la conscience française. Entre cérémonies à Alger et silence diplomatique à Paris, le contraste est criant. Le journal souligne les multiples initiatives mémorielles organisées par la diaspora et les associations franco-algériennes, mais aussi l’absence de reconnaissance pleine par les autorités françaises d’une mémoire partagée, pourtant essentielle à la réconciliation.

Affaire Boualem Sansal

L’ombre du pseudo écrivain plane sur cette édition. Libération relaie une lettre ouverte dénonçant le mutisme d’Emmanuel Macron, malgré la fraiche nationalité française de l’auteur. L’affaire devient un révélateur d’une diplomatie française oscillant entre prudence stratégique et renoncements éthiques. En toile de fond, la tension entre défense des droits de l’homme et préservation des intérêts sécuritaires en Méditerranée.

Alger ne discute pas. Sansal est écarté de la grâce présidentielle du 5 juillet en rappelant que cette affaire est avant tout une affaire de souveraineté nationale et de justice.

Samir Méhalla