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Accusées de financer le Hamas et le FPLP : Les États-Unis sanctionnent plusieurs associations

   Le Département du Trésor américain a annoncé mardi des mesures de sanction à l’encontre de plusieurs individus et organisations caritatives étrangères, soupçonnés de soutenir financièrement des groupes armés palestiniens.

 

Il s’agit de cinq personnes et cinq associations présentées comme de «fausses organisations humanitaires» opérant notamment en Turquie, en Algérie, aux Pays-Bas, en Italie et dans les territoires palestiniens. Selon le communiqué officiel,  qui intervient en pleine guerre génocidaire contre Ghaza  et une campagne humanitaire de soutien et de résistance «Soumoud», dont l’objectif et de «casser» le blocus, ces entités auraient détourné des fonds prétendument destinés à des actions humanitaires pour les rediriger vers les activités de l’aile militaire du Hamas et, dans un cas distinct, vers le Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP). Ces deux organisations sont inscrites  par les Etats-Unis,  soutiens inconditionnels des sanguinaires sionistes, sur la liste des groupes terroristes. Parmi les structures visées figure El Baraka, une association algérienne à but humanitaire, dont le président, Ahmed Brahimi, est accusé d’avoir facilité le transfert de fonds vers le Hamas. Le Trésor américain affirme que des donateurs, souvent non informés des liens présumés de l’organisation, ont contribué à cette collecte de fonds.

 

 D’autres entités mentionnées incluent :

 

Al Weam, basée à Ghaza, décrite comme étant «secrètement contrôlée» par le Hamas ; Filistin Vakfi, active en Turquie, dirigée par Zeki Ararawi ; Israa Charitable Foundation, aux Pays-Bas, affiliée au réseau «Union of Good» ; La Cupola d’Oro, en Italie, fondée par Mohammad Hannoun, un individu déjà sanctionné en 2024. L’organisation Addameer, opérant en Cisjordanie et active dans la défense des droits des prisonniers palestiniens, est pour sa part accusée d’être affiliée au FPLP. Washington affirme qu’elle aurait reçu des financements via des relais liés à cette organisation.

 

 

Des mesures coercitives élargies

 

 

En conséquence, tous les biens et avoirs de ces entités et individus situés sur le territoire américain, ou en possession de citoyens ou institutions américains, sont gelés. Les transactions financières avec les personnes ou organisations désignées sont désormais interdites, sauf autorisation expresse de l’OFAC (Office of Foreign Assets Control).

Les autorités américaines préviennent également que toute institution financière étrangère qui traiterait avec les entités visées pourrait faire l’objet de sanctions secondaires, notamment la restriction de ses activités bancaires aux États-Unis.

Cette décision s’inscrit dans une série d’actions coordonnées avec des partenaires internationaux, dont le Royaume-Uni et l’Australie, visant à tarir les sources de financement  de la résistance palestiniens. Le Département du Trésor a réaffirmé que son objectif est de «prévenir l’exploitation du secteur caritatif à des fins terroristes» et d’empêcher que des fonds prétendument destinés à l’aide humanitaire soient utilisés à des fins de déstabilisation et de violence. Un paradoxe lorsque l’on sait que les USA fournissent à l’entité sioniste les armes qui tuent des innocents, tout en s’opposant aux résolutions du Conseil de sécurité réclamant un cessez-le-feu  à Ghaza dont  le président US veut déporter la population.

 

Samir Mehalla

Samir Mehalla

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