Les juges de la première chambre pénale de la cour d’appel d’Alger ont atténué les peines des quatre policiers poursuivis pour abus de confiance et d’utilisation de la profession à des fins personnelles. Les quatre mis en cause dont H. Djamel dit « Djamel El Harrachi» ont bénéficié de larges circonstances atténuantes. Les peines ont été réduites à deux ans de prison dont une année avec sursis. Le procureur général près la cour d’appel d’Alger a requis au cours de son réquisitoire l’aggravation des peines contre les quatre inculpés poursuivis pour faux et usage de faux dans des documents officiels et vol d’une somme d’argent estimée à plus de 350 millions de centimes.
Selon l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation de la cour d’Alger, les quatre mis se sont introduits dans l’habitation de la victime en utilisant un faux mandat de perquisition. Les inculpés ont au cours des auditions nié tous les faits qui leur sont reprochés estimant qu’ils font l’objet d’un coup monté de toutes pièces. La victime ne s’est pas présentée à l’audience pour la simple raison qu’elle est incarcérée pour possession et commercialisation de psychotropes. Le mis en cause a reconnu avoir été arrêté en flagrant délit de détention de pas moins de 180 comprimés de prégabaline, alors que l’instruction judiciaire évoque 34 000 comprimés. Il convient de signaler que l’affaire est mise en délibéré pour le 25 juin en cours par les juges de la première chambre pénale de la cour d’appel d’Alger que préside le juge Haichour Ali.
A noter que les quatre mis en cause ont écopé lors de leur premier jugement qui s’est tenu au tribunal correctionnel de Sidi M’Hamed de peines allant de trois à cinq ans de prison ferme.
R.H
									 
					