Paix en Palestine : Trump, arbitre incontournable malgré la reconnaissance française
Dans son édition du 23 septembre, le quotidien L’Opinion met en relief les tensions diplomatiques suscitées par la reconnaissance officielle de l’État palestinien par Emmanuel Macron à l’ONU. Une initiative saluée par Londres et certains pays européens, mais qui se heurte à une réalité : Donald Trump demeure le seul véritable «maître des horloges» capable de contraindre l’entité israélienne à mettre fin à la guerre.
Le quotidien souligne la contradiction : alors que la France et d’autres capitales européennes veulent donner un signal politique fort, Washington ne manifeste aucune volonté d’accompagner ce processus. Trump entretient même l’idée que Ghaza pourrait devenir un territoire «propice à des projets immobiliers lucratifs», reléguant les droits palestiniens au second plan.
L’Opinion rappelle que Netanyahou poursuit sa politique d’expansion des colonies et de remise en cause du principe de deux États, avec la construction de milliers de logements en Cisjordanie. La violence ne cesse d’embraser le terrain, tandis que le Premier ministre israélien bénéficie d’un soutien tacite de la Maison-Blanche.
Parallèlement, L’Opinion décrit les hésitations britanniques face à une reconnaissance officielle de la Palestine, freinées par les équilibres internes du Parti travailliste. En Italie, Giorgia Meloni adopte une prudence calculée, préférant ne pas froisser ses partenaires tout en surveillant l’opinion publique.
En France, la gauche tente de s’approprier le symbole : Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a fait hisser le drapeau palestinien sur la mairie de Saint-Denis, marquant une rupture avec la timidité traditionnelle des socialistes sur ce dossier. Une manière de contester à Jean-Luc Mélenchon le monopole d’un soutien sans réserve à la cause palestinienne.
En somme, écrit L’Opinion, la reconnaissance française demeure avant tout un geste politique et symbolique. Mais sans l’engagement américain, et sans inflexion de l’entité, la paix reste suspendue au bon vouloir de Donald Trump — seul acteur réellement capable d’imposer une sortie de crise.
Ghaza : Nouvelle attaque sioniste contre la Flottille
Selon L’Humanité, les navires de la Global Sumud Flotilla, partis de Turquie pour tenter de briser le blocus de Ghaza, ont de nouveau été pris pour cible par des drones israéliens entre dimanche et lundi, alors qu’ils naviguaient à 200 milles nautiques des côtes palestiniennes.
À bord du Mia Mia, plusieurs dizaines de militants internationaux ont été visés par des attaques répétées. Les drones ont harcelé le navire à intervalles réguliers, volant à basse altitude pour intimider l’équipage. Les autorités sionistes avaient déjà annoncé leur intention d’empêcher cette flottille d’atteindre Ghaza, rappelant la stratégie de blocus en vigueur depuis plus de 15 ans.
Malgré ces pressions, les militants affirment vouloir poursuivre leur mission humanitaire et politique : acheminer une aide symbolique et dénoncer l’isolement imposé à la population. Le capitaine a témoigné que chaque passage de drone provoquait la panique, mais que l’équipage restait déterminé à «naviguer pour la liberté».
Cette nouvelle agression, conclut L’Humanité, illustre la volonté de l’entité sioniste de maintenir coûte que coûte l’étau sur Ghaza, au risque de multiplier les tensions internationales.
Il faut un traité pour ralentir la course à l’IA
Dans un entretien un ancien ingénieur en intelligence artificielle alerte sur les risques liés à la vitesse vertigineuse du développement de l’IA. Selon lui, nous créons des systèmes que nous ne comprenons pas et dont nous risquons de perdre le contrôle.
Il plaide pour un traité international visant à ralentir cette course, à l’image des régulations déjà existantes dans d’autres domaines sensibles. Les inquiétudes portent autant sur la cybersécurité, les biais algorithmiques, la désinformation et la manipulation, que sur des scénarios plus lointains de perte de souveraineté humaine.
En parallèle, il insiste sur la nécessité de prendre du recul. Lui-même pratique la méditation de pleine conscience pour garder une vision claire et éviter de céder à la panique. Sa démarche est autant personnelle que militante : sensibiliser le grand public à l’importance d’une régulation mondiale de l’IA, afin de prévenir les dérives d’une technologie aux impacts exponentiels.
L’article met en lumière une conviction : sans encadrement collectif, la course effrénée à l’IA pourrait devenir incontrôlable.
Taxe et croissance : Le quotidien britannique AM City tire la sonnette d’alarme
Le débat fiscal britannique franchit un cap critique. La chancelière de l’Échiquier, Rachel Reeves, fait face à une levée de boucliers sans précédent du monde des affaires. En cause : les hausses d’impôts jugées «insoutenables» qui, selon les milieux financiers et patronaux, risquent d’étouffer l’investissement et de menacer la croissance du Royaume-Uni.
Les organisations patronales avertissent que la pression fiscale, déjà parmi les plus élevées du G7, compromet la compétitivité britannique. Plusieurs voix de la City craignent que le pays ne devienne moins attractif pour les investisseurs étrangers. «Une crise fiscale est en gestation», préviennent des cabinets d’audit comme KPMG, mettant en avant le risque d’un ralentissement économique à court terme.
Alors que le gouvernement travailliste défend la nécessité de maintenir un cap budgétaire strict, il se heurte à un dilemme politique : financer les dépenses publiques et rassurer les marchés tout en évitant de plomber l’appareil productif. Reeves tente de convaincre que la discipline budgétaire est compatible avec la relance, mais le doute s’installe au cœur même de la place financière londonienne.
Dans Truth Details réseau de Trump : Plaidoyer pour la souveraineté et rejet du «canular climatique»
À la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, Donald Trump a livré un discours frontal, bousculant l’ordre multilatéral. Fidèle à sa rhétorique, le président américain a dénoncé les «idéologies mondialistes» et appelé les nations à reprendre le contrôle de leurs frontières et de leur destin.
«Il est temps de mettre fin à l’expérience ratée des frontières ouvertes», a lancé Trump, exhortant les Européens à expulser les migrants illégaux. Pour lui, «si vous n’arrêtez pas des gens que vous n’avez jamais vus auparavant, avec lesquels vous n’avez rien en commun, votre pays est voué à l’échec».
Sur le climat, il a récidivé dans son scepticisme, qualifiant le changement climatique de «plus grand canular jamais perpétré sur le monde». Une attaque directe contre les politiques internationales de transition énergétique, qu’il juge «ruineuses» pour les économies nationales.
S’agissant de la sécurité internationale, le président américain a fustigé les achats européens d’énergie russe, accusant implicitement certains alliés de «complicité économique» avec Moscou.
Tout en affichant un soutien sans faille à l’entité sioniste, Trump a défendu une vision d’un monde fondé sur la puissance souveraine des nations plutôt que sur les compromis multilatéraux.
«Quel est le but des Nations unies ?» a-t-il lancé, questionnant la légitimité d’une organisation qu’il dit pourtant soutenir «à 100 %».
Un discours martial, à la fois isolationniste et nationaliste, qui place les États-Unis en rupture avec l’esprit de coopération internationale que l’ONU tente d’incarner.
Réform UK : Un projet migratoire voué à l’échec
Dans un éditorial, The Independent démonte les propositions migratoires de Nigel Farage et de son collègue Zia Yusuf (Reform UK), jugées irréalistes, populistes et économiquement périlleuses.
Leur idée centrale – supprimer le droit au séjour permanent (« indefinite leave to remain ») – est qualifiée de bâclée, appuyée sur des chiffres douteux et sur une vision réductrice des migrants perçus comme un coût plutôt qu’une contribution.
L’article souligne l’absence de preuves selon lesquelles les bénéficiaires de l’ILR vivraient massivement aux crochets de l’État. Au contraire, nombre de migrants travaillent, paient leurs impôts et soutiennent des secteurs essentiels comme la santé et les services sociaux. Les analogies budgétaires de Farage – opposant impôts payés et aides reçues – sont jugées simplistes et offensantes.
Le journal dénonce également un sous-texte politique : l’attaque à peine voilée contre Boris Johnson, présenté par Farage comme un rival crédible à droite. L’éditorial insiste sur l’instrumentalisation de la peur migratoire pour masquer les véritables causes des difficultés britanniques : le coût colossal du Covid et l’impact négatif du Brexit, évalué à 40 milliards de livres par an de pertes fiscales depuis 2016.
The Independent prévient : sans immigration, le Royaume-Uni s’exposerait à un vieillissement non compensé de sa population active et à une crise des services sociaux. L’éditorial conclut que Farage promet davantage qu’il ne pourra livrer, poursuivant une logique de bouc émissaire au détriment de la réalité économique et sociale du pays.
R. C.