Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a présidé, hier, la séance d’ouverture des Assises nationales des affaires universitaires, au siège du ministère à Ben Aknoun, à Alger.
A l’occasion, le ministre a lancé le premier cadre national algérien des qualifications et ratifié la résolution 138 définissant le champ d’utilisation des logiciels libres et open source dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Le ministre a souligné que ce lancement vise à créer un pont entre les universités et le secteur de l’emploi, ainsi qu’à renforcer la visibilité du système universitaire algérien. Cette initiative devrait avoir un impact positif sur les universités nationales, notamment en améliorant la qualité et la cohérence des programmes d’enseignement supérieur et en facilitant la reconnaissance des qualifications aux niveaux national et international. Les établissements d’enseignement supérieur travaillent progressivement sur des outils et des mécanismes qui renforceront leur rôle de moteur du développement durable. Parmi ces mécanismes figure le Cadre algérien des certifications de l’enseignement supérieur. Ce dernier comprend une base de données nationale contenant l’ensemble des qualifications délivrées par l’enseignement supérieur algérien. Il s’appuie sur un système de qualification composé de huit niveaux : les niveaux 6, 7 et 8 pour l’enseignement supérieur ; les niveaux 4 et 5 pour la formation professionnelle et les niveaux 1, 2 et 3 pour l’éducation nationale.
Ces niveaux permettent aux employeurs et aux étudiants de bien comprendre les compétences et l’expérience acquises par un diplômé à l’issue de ses études.
Le Cadre algérien des certifications collecte le contenu des différents diplômes liés aux compétences acquises à l’université. Il constitue ainsi un cadre de référence efficace pour les établissements d’enseignement supérieur et de formation, leur permettant de développer leurs programmes et de définir et d’intégrer une formation compatible avec le marché du travail.
L’objectif de ce cadre est de faciliter l’orientation des nouveaux bacheliers et des étudiants au sein du système d’enseignement supérieur, d’augmenter leurs opportunités d’emploi après l’obtention de leurs diplômes, ainsi que relier les universités au marché du travail.
Il a, également, pour but de créer une matrice de compétences, de professions et de capacités qui définissent les professions disponibles sur le marché du travail et les certificats d’enseignement supérieur qui permettent d’y accéder.
Ce lancement fondamental marque une étape importante dans la modernisation du système éducatif algérien et le renforcement de son rôle dans le développement national.
Kahina.Z
