Rencontré en marge des travaux, le DG de l’Ecole supérieure de la Magistrature de Koléa, Abdelkrim Djadi, a affirmé à Crésus que «l’approche sur laquelle nous devrions fonder notre politique future ne devrait pas seulement reposer sur le comblement des lacunes juridiques, mais aussi sur l’anticipation de l’avenir de la législation à la lumière de l’intelligence artificielle, en construisant un système juridique flexible qui est conforme aux principes constitutionnels et au respect des droits fondamentaux». Notre interlocuteur dit apprécier «les efforts déployés par l’État et ses différentes institutions dans la lutte contre la cybercriminalité, ainsi que les initiatives visant à encadrer l’utilisation de l’intelligence artificielle dans une vision législative et réglementaire intégrée».
Toutefois, a-t-il souligné : «ces mesures, aussi importantes soient-elles, nécessitent un large débat national, auquel participent les différents acteurs et intervenants dans ce domaine, afin de formuler une vision globale qui protègera notre pays des risques numériques à venir».
Propos recueillis par F.Z
									 
					