Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a affirmé hier, que les médias algériens ont toujours été et demeurent une arme efficace pour défendre la patrie et consolider ses valeurs et ses principes.
Il a souligné que la conjoncture actuelle exige du secteur médiatique national davantage de professionnalisme et d’objectivité afin de relever les nouveaux défis liés à la transformation numérique rapide. À l’occasion de la journée d’étude organisée sous le thème «Médias et communication: du service de la Révolution de libération aux défis contemporains», le président de l’APN et le ministre de la Communication, Zohir Bouamama, ont rendu hommage au rôle historique et contemporain des médias algériens dans la défense de la souveraineté nationale et la consolidation de l’unité du pays. Dans son allocution, Boughali a, tout en rappelant que les médias algériens ont toujours été «une arme efficace pour défendre la patrie et consolider ses valeurs et ses principes», souligné que la période actuelle impose au secteur médiatique «davantage de professionnalisme et d’objectivité» afin de relever les défis liés à la transformation numérique. Revenant sur les jalons historiques, Boughali a mis en avant la récupération de la souveraineté médiatique en 1962, qu’il a qualifiée de «symbole de libération du joug colonial» et de «point de départ d’une parole libre et d’une voix nationale authentique». Il a, à ce titre, salué la mémoire du journaliste et moudjahid Aïssa Messaoudi, figure emblématique de la radio de la Révolution. Le président de l’APN a rendu hommage aux moudjahidine et aux martyrs, rappelant que les médias furent «une arme complémentaire au fusil» durant la guerre de libération, et qu’ils demeurent aujourd’hui un vecteur d’unité, de développement et de préservation de l’identité nationale.
Évoquant les défis contemporains, Boughali a insisté sur la nécessité de bâtir un paysage médiatique «professionnel, honnête et patriote», capable de contrer «les discours trompeurs et les campagnes hostiles». «Nous devons faire de nos médias un pont de cohésion nationale et une arme pour défendre l’image de l’Algérie et ses réalisations, comme ils furent hier le bouclier de la Révolution», a-t-il déclaré. Il a également souligné l’importance du lien entre médias et sécurité nationale, notamment à travers la cybersécurité et la protection des données, saluant les efforts de l’Armée nationale populaire (ANP) et des institutions de l’État pour renforcer les capacités nationales dans ce domaine. Par ailleurs, Boughali a mis en avant la stabilité du pays, «fruit de la conscience du peuple et de la solidité de ses institutions», appelant à unir les efforts pour bâtir un avenir à la hauteur des sacrifices des martyrs.
«Du combat révolutionnaire aux défis modernes»
Le ministre de la Communication, Zoheir Bouamama, a pour sa part, mis en lumière la continuité du rôle des médias, de la lutte de libération nationale jusqu’à aujourd’hui. Il a rappelé que la presse nationale avait joué «un rôle central dans la mobilisation populaire autour du Front et de l’Armée de libération nationale», avant de contribuer à préserver «l’unité du peuple et la résilience des institutions» durant la décennie noire. Les médias, a-t-il affirmé, «se sont dressés face aux desseins du terrorisme et aux agendas étrangers visant à déstabiliser le pays». Aujourd’hui, a ajouté Bouamama, les médias algériens participent activement à l’éclairage des décideurs et à la construction nationale, en «mettant en avant les réussites» et en «révélant les dysfonctionnements» avec responsabilité et patriotisme.
Il a enfin appelé les professionnels de la communication à s’adapter aux mutations technologiques et aux enjeux géopolitiques actuels, soulignant que «le rôle du journaliste reste d’abord de défendre les intérêts supérieurs du pays, tout en restant fidèle à la vérité et à l’éthique».
Islam K.
