Monde

Le monde sous tension : Les conflits armés explosent en 2025

Alors que les grands forums internationaux planchent sur les défis de demain, changement climatique, transition énergétique, intelligence artificielle, un autre fléau consume silencieusement l’humanité : la prolifération des conflits armés.

En 2025, le monde compte plus de 110 zones de guerre actives, un record inédit depuis la Seconde Guerre mondiale. La planète vit une véritable fragmentation géopolitique où les armes ont remplacé le dialogue, et la violence, le droit.

 Des foyers d’instabilité sur tous les continents

Aucun continent n’est épargné. De la Méditerranée orientale aux forêts du Congo, en passant par l’Asie du Sud-Est, la guerre redessine les cartes et ravage les peuples.

Iran – Entité sioniste : En guerre ouverte depuis juin 2025, le conflit risque d’embraser la région, impliquant indirectement le Liban, la Syrie et l’Irak. Des frappes aériennes massives, des cyber-attaques, et des groupes armés transnationaux y sévissent.

Ukraine – Russie : Entrée dans sa quatrième année, cette guerre d’usure mobilise d’énormes ressources humaines et militaires, soutenue par une aide occidentale croissante à Kiev.

Soudan : Le pays s’est transformé en champ de bataille entre deux factions militaires. Les civils, pris entre les lignes de front, subissent famines, massacres, et déplacements forcés.

Entité sioniste – résistance palestinienne à Ghaza : impacts humanitaires dévastateurs et génocidaire avec des milliers de morts et de déplacés, destruction massive des infrastructures, famine et une aggravation de la crise sanitaire sans précédent.

Conflits armés au Yémen : opposant les rebelles Houthis (soutenu par l’Iran) au gouvernement Yéménite, déclenché depuis 2014, a provoqué une crise humanitaire majeure, avec des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés, une famine persistante et de l’effondrement des services de base.

Libye : conflits internes provoqués par la France et ses corollaires de l’Otan, elle reste  plongée dans une instabilité chronique, marquée par la fragmentation du pouvoir entre la cyrénaïque et la tripolitaine. Malgré les tentatives de dialogue, les affrontements sporadiques, la prolifération des milices et l’absence d’institutions unifiées freinent tout règlement durable du conflit.

Myanmar (Birmanie) : Oubliée des caméras, la guerre civile oppose la junte aux groupes ethniques armés. Les villages brûlent, les réfugiés affluent, mais l’indifférence internationale persiste.

République Démocratique du Congo : L’est du pays est de nouveau ensanglanté par une guerre économique déguisée en conflit ethnique. Le coltan (minerai stratégique), alimente la cupidité et la violence.

Une tragédie humaine sans précédent

110 millions de déplacés internes et réfugiés, selon le HCR, en 2025 : un chiffre historique. Des centaines de milliers de morts, des familles dévastées, des sociétés brisées, femmes violées, populations affamées,  des hôpitaux ciblés, des écoles bombardées et enfants tués : le droit humanitaire est piétiné sans conséquence et c’est les civils qui paient le prix fort.

Le retour brutal du « droit du plus fort »

La communauté internationale assiste, impuissante ou complice, à ce naufrage global. Le Conseil de sécurité de l’ONU est paralysé par les vétos croisés, les intérêts divergents et les sanctions sélectives.

Les grandes puissances, États-Unis, Russie, Chine, Union européenne, adoptent une diplomatie à géométrie variable, guidée non par les principes, mais par leurs intérêts stratégiques.

 Une mondialisation de la guerre

La guerre du XXIe siècle n’est plus seulement territoriale : elle est hybride, diffuse, globalisée. Des milices privées, comme Wagner ou Black Shield, remplacent les armées régulières, brouillant les lignes entre guerre et criminalité.

Les cyber-attaques deviennent des fronts à part entière, déstabilisant les États et les infrastructures. Les réseaux sociaux, transformés en champs de bataille numériques, véhiculent propagande, fausses nouvelles et mobilisations violentes.

Une paix en panne

Le monde brûle sous les feux croisés de l’indifférence, de l’impunité et du cynisme. Si certaines guerres accaparent les médias, Ukraine, entité sioniste, d’autres s’enlisent dans l’oubli, comme la Birmanie, la RDC ou le Soudan… Pourtant, elles ont toutes un dénominateur commun : l’échec collectif à construire un ordre mondial équitable, solidaire et durable.

À l’heure où les cartes de la planète se redessinent dans le sang, il n’est pas trop tard pour allumer les foyers de paix. Cela exige une volonté politique, une justice internationale crédible, et un réveil des consciences. Car si la guerre devient la norme, c’est l’humanité entière qui entre dans l’obscurité.

R. Malek

R. Malek

About Author

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Journal algérien spécialisé en économie, politique et actualités variées.

Crésus @2024. All Rights Reserved.