L’événement «72 heures de l’entrepreneuriat en Algérie» a été inauguré, hier, en présence du Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de la communauté nationale à l’étranger, du ministre de la Jeunesse chargé du Conseil supérieur de la jeunesse, ainsi que du ministre de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises.
Cette manifestation, qui se déroule du 1er au 3 juillet 2025, est organisée par la caravane nationale «Un jeune, une idée». La manifestation vise à rassembler des jeunes entrepreneurs, investisseurs et institutions clés pour discuter d’opportunités d’investissement et de création d’entreprises en Algérie. Le coordinateur général de la caravane «un jeune, une idée», Anis Bentayeb, était au four et moulin et visiblement tout heureux de constater que le concept «72 heures d’entrepreunariat en Algérie» était en train de passer de la parole aux actes.
En effet, en marge de cet événement qui a regroupé des centaines de jeunes entrepreneurs en provenance de 14 pays, Anis Bentayeb, a indiqué que «l’objectif de cette rencontre n’est pas seulement de défendre l’image de l’Algérie face aux campagnes hostiles, mais de la servir activement en mobilisant l’expertise de cadres, d’entrepreneurs et de talents répartis aux quatre coins du monde ».
Plus précis, l’initiateur du concept «un jeune, une idée» a ajouté que «ces 72 heures de rencontre à Alger permettront aux participants de finaliser leurs projets, désormais mieux outillés pour franchir les étapes administratives et douanières».
«Plus qu’un simple séminaire, il s’agit d’un acte d’engagement collectif envers une Algérie qui tend la main à ses enfants, dans l’esprit de l’Algérie nouvelle : inclusive, ambitieuse et tournée vers l’avenir», a-t-il résumé avant de vaquer à ses occupations.
Pour Lynda Machadou Medjmedj, une entrepreneuse dans le domaine de l’aviation civile, précisément dans la formation des stewards et hôtesses de l’air, nous a fait part de son enthousiasme à l’idée de participer à cet événement qu’elle considère comme «l’Algérian Dream».
«Aujourd’hui, je suis contente de mettre à la disposition de cette jeunesse algérienne, qui représente plus de 50% de la population, mon expérience dans la ligne commerciale de l’aviation civile. En fait, aujourd’hui, j’ai juste envie de poser mes bagages en Algérie, ce pays que je peux qualifier d’Algérian Dream», a-t-elle indiqué avant de conclure en affirmant : «Le message que je veux transmettre à notre diaspora est : «Osez ! Parce qu’il y a beaucoup de potentialités et surtout une volonté politique qui ne demande qu’à vous tendre la main pour participer au développement du pays».
Durant ces 72 heures d’entrepreunariat, selon le communiqué de presse en notre possession, les nombreux participants issus de la diaspora, désormais familiarisés avec les démarches administratives, douanières et fiscales, auront désormais à concrétiser leurs projets. Ils espèrent ainsi rendre ne serait-ce qu’une partie des bienfaits de l’Algérie envers ses enfants».
Selon la même source : «Les jeunes entrepreneurs algériens de l’étranger bénéficient aujourd’hui d’un environnement plus propice que jamais, grâce à une série de mesures adoptées par le président, Abdelmadjid Tebboune. Sa politique d’ouverture envers la diaspora s’est traduite par des actions concrètes : allègement des procédures administratives, simplification des dispositifs fiscaux, accès facilité au foncier économique, exonérations douanières pour les projets structurants et création de guichets dédiés au sein des consulats».
En somme, autant de leviers qui renforcent la confiance retrouvée entre l’État et ses ressortissants à l’étranger et qui redonnent espoir à toute une génération en quête de reconnaissance et d’opportunités», conclut le communiqué
Ferhat Zafane
