L’interminable lutte contre Boko Haram, la chute des recettes pétrolières, les rébellions dans le Delta du Niger, une dette cachée de 7 milliards de dollars et la note salée que l’administration corrompue de Goodluck Jonathan a laissé à son successeur, ont mis à genoux le pays le plus peuplé d’Afrique. Le redressement sera long, mais cette crise aura tout de même permis au pays de s’intéresser davantage à son énorme potentiel agricole.