Privés d’hébergement stable, Khellouf et son fils ont sollicité l’aide du 115 à plusieurs reprises, sans succès. «Il n’y a pas de place (…) rappelez demain matin», telles sont les réponses reçues comme on peut l’entendre dans un reportage sur BFM TV Marseille Provence. Auparavant hébergés par un ami, ils se retrouvent désormais sans toit, illustrant la crise du logement et la fragilité des plus vulnérables dans la cité phocéenne. «Je n’ai pas de solution. Je n’ai pas d’argent parce que je ne travaille pas», confie Khellouf à BFM Marseille Provence. «Il n’y a pas d’hébergement». Leur situation précaire survient alors que l’état de santé du petit Mohamed s’aggrave et nécessite désormais une deuxième intervention chirurgicale en janvier à l’hôpital de la Timone. Après la diffusion d’un reportage poignant par BFMTV Marseille Provence, une vague de solidarité s’est rapidement formée autour de Khellouf Belkacem et de son fils Mohamed. La rédaction de Beur FM rapporte une évolution positive : une personne bienveillante a offert à la famille une chambre dans un foyer pour retraités afin de ne pas dormir dans la rue. Khellouf, natif de la wilaya de Jijel a affirmé qu’avec son fils, ils y passeront les nuits de mercredi et de jeudi avant de poursuivre leurs recherches d’un autre refuge. L’ambassade d’Algérie à Marseille entre également en scène pour apporter son soutien. Khellouf, avec une voix marquée par la fatigue, partage une lueur d’espoir avec la rédaction de Beur FM : «Une dame du service social de l’ambassade algérienne de Marseille m’a contacté pour trouver une solution. Elle m’a promis de me rappeler demain – vendredi 29 décembre », nous a révélé l’homme lors d’un entretien téléphonique. Malgré les épreuves, Khellouf reste optimiste et souriante. Il assure que son fils va «bien pour l’instant», en attendant la prochaine opération prévue en janvier.
Parti avec son fils pour des soins en France : Un Algérien se retrouve sans abri
