Une contre-performance qui en dit long sur le retard qu’accuse notre pays dans le domaine de l’innovation. L’Indice mondial de l’innovation de l’OMPI se présente comme un rapport qui rend compte des performances, des atouts et des faiblesses des écosystèmes d’innovation de 132 pays. En outre, il «suit les tendances mondiales les plus récentes en matière d’innovation», indiquent ses auteurs. Afin de classer ces 132 économies, l’Indice mondial de l’innovation repose sur sept piliers : les institutions, le capital humain et la recherche, l’infrastructure, le perfectionnement des marchés, le perfectionnement des entreprises, les résultats en matière de connaissances et de technologie, les produits de la créativité. Ainsi donc, suivant ces sept critères, l’Algérie occupe les dernières places du classement mondial et même au niveau de la région «Afrique du Nord et Asie occidentale» à laquelle l’indice de l’OMPI l’a assignée. D’après les données de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l’Algérie possède l’un des écosystèmes d’innovation les moins performants de la planète. En effet, sur les 132 pays que répertorie l’Indice mondial de l’innovation 2023, l’Algérie n’arrive qu’à la 119e place avec la note très faible de 16,1/100. À l’échelle des pays arabes, l’Algérie occupe la 12e et dernière place du classement. Lorsque nous examinons le classement de l’Algérie sur les sept critères de l’indice, nous observons que notre pays appartient systématiquement au groupe des pays les moins performants  sauf pour le critère des institutions où l’Algérie est 97e. Autrement, sur tous les autres critères, l’Algérie figure dans la dernière partie du tableau, au-delà de la 100e place. En ce qui concerne le perfectionnement des marchés et des entreprises, les résultats en matière de connaissances et de technologie, notre pays n’est pas loin de la lanterne rouge.