Malgré les efforts fournis par les opérateurs aviculteurs locaux pour satisfaire tous les besoins (100%), cet objectif n’a pu être atteint en raison du fléchissement des investissements dans cette filière enregistré ces dernières années, a regretté l’inspecteur vétérinaire Mohamed Chakour Djaltia. Cette situation, a expliqué Djaltia, s’est aggravée par la flambée des prix d’aliments avicoles cédés à 9.000 DA le quintal et la cherté des poussins, dont le prix a atteint 200 DA, ayant poussé nombreux petits aviculteurs à l’échelle nationale de se détourner de cette filière. Le nombre d’exploitations avicoles et de production de viande blanche a connu une baisse sensible, passant de 13 entités: dix (10) versées dans la production des poulets de chair et le reste dans la production des poules pondeuses, à cinq (5) exploitations seulement localisées au niveau des périmètres agricoles des régions de Guerayer El-Harth, Hassi Amar et Oued-Djezz, dont une de poules pondeuses dans la ferme avicole de Nkhila, 25 km de Tindouf. Selon l’inspecteur vétérinaire, le reste à couvrir, 50% restant de la demande locale en œufs et viande blanche, est assurée par des opérateurs, issus des wilayas du Nord du pays, qui approvisionnent Tindouf en poulets frais et congelés. Cette situation a influé négativement sur les prix des volailles qui ont atteint, pour des raisons jugées objectives, une hausse sensible due aux fluctuations d’approvisionnement du marché national, a conclu le même responsable.
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Rédaction Crésus
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