Et ce, par rapport au mois précédent, au cours duquel le pays avait mis en uvre une réduction volontaire supplémentaire en plus dautres réductions appliquées depuis mai 2023. Le rapport mensuel de lOpep, publié mardi dernier, indique que la production pétrolière de lAlgérie est passée de 959.000 barils par jour au cours du mois daoût dernier à 933.000 barils par jour en juillet précédent. Il est à noter que lAlgérie a décidé en juillet dernier de mettre en uvre une nouvelle réduction volontaire de sa production pétrolière de 20.000 barils par jour pendant un mois, courant août 2023. En plus de la réduction volontaire appliquée depuis mai dernier, quelle met en uvre avec neuf pays de lalliance Opep+. La baisse de la production pétrolière en Algérie coïncide avec la mise en uvre par lalliance Opep+ dune politique de réduction des approvisionnements depuis novembre 2022, de deux (2) millions de barils par jour, et se poursuivant jusquen 2024. Le rapport mensuel de lOpep a également montré que la production totale de pétrole des États membres de lorganisation a atteint 27,449 millions de barils par jour au cours du mois daoût dernier; contre 27,336 millions de barils par jour en juillet 2023.
Le Brent en hausse
Hier, les cours du pétrole évoluaient à leur plus haut niveau depuis novembre mercredi, poussés par les craintes du marché d’une importante pénurie de brut pour le quatrième trimestre après la publication des rapports mensuels de l’AIE et de l’Opep. Dans les séances matinales, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,49% à 92,51 dollars, après avoir culminé à 92,84 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en octobre, gagnait 0,52% à 89,30 dollars, après avoir touché 89,64 dollars. Les deux références de l’or noir évoluent à leur plus haut niveau depuis novembre. «Le prix du pétrole est poussé à la hausse par la persistance d’une offre insuffisante sur le marché au cours des troisième et quatrième trimestres», expliquent des analystes. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit une «importante pénurie de l’offre» de pétrole au quatrième trimestre 2023, selon son rapport mensuel publié hier. La semaine dernière, l’Arabie saoudite et la Russie et leurs alliés (Opep+) ont annoncé la prolongation de leurs baisses de production et des exportations de brut jusqu’à la fin de l’année. Le marché du gaz naturel a lui aussi connu une hausse hier, principalement en raison de perturbations dans lapprovisionnement de gaz naturel liquéfié en provenance dAustralie, dues à cette grève. Le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, grimpait de plus de 6% à 36,75 euros le mégawattheure (MWh).