Le vol AH 3000 entre Alger et Moscou ne s’est pas déroulé comme prévu. Alors qu’il s’approchait de sa destination finale, l’avion mobilisé pour opérer le vol, un Boeing 737-800, a été sommé d’atterrir ailleurs. La raison : une attaque de drones ukrainiens qui a ciblé le territoire russe, dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 août. L’espace aérien de la capitale russe n’est plus sécurisé. L’avion algérien a finalement dû partir vers Saint- Petersbourg à plus de 600 kilomètres au nord-ouest de Moscou. Le vol AH 3000 est parti d’Alger à 21h02, soit avec une demi-heure de retard sur l’heure de départ prévue initialement. Alors qu’il devait atterrir à Moscou, sa destination programmée, il a été dévié vers Saint Petersbourg pour des raisons de sécurité. La décision a été prise par les autorités de l’aviation civile russe qui, constatant un risque de sécurité sur l’avion algérien dans le ciel moscovite, ont convenu de le faire atterrir à Saint-Pétersbourg plutôt que dans la capitale russe. L’appareil d’Air Algérie, immatriculé 7T-VKQ, est resté à l’aéroport de Saint-Pétersbourg jusqu’à mercredi. Finalement, après la sécurisation de l’espace aérien moscovite, il a pu décoller vers sa destination initiale, l’aéroport Cheremetievo de Moscou, à 5h28. L’appareil a atterri à Moscou à 6h24 hier matin, après un peu moins d’une heure de vol depuis Saint-Pétersbourg, vers où il avait été dévié la veille. Si dans la plupart des cas, des avions sont déviés pour des incidents techniques, le vol AH 3000 d’Air Algérie entre Alger et Moscou l’a été pour des raisons particulières, à savoir : un état de guerre qui a empêché son déroulement normal.