Ce dernier est accusé notamment de détournement et dilapidation de deniers publics, passation de projets non réglementés, faux et usage de faux dans des documents administratifs et comptables. Cet ancien responsable est accusé par ailleurs de surfacturation et de distribution illégale de lots de terrain. Il est à signaler que le concerné assurait les fonctions de directeur vers la fin des années 1990. Il est également impliqué pour utilisation des biens de l’Etat à des fins personnelles, à l’instar des véhicules de service dans les déplacements de ses parents et proches et du matériel utilisé dans la construction de sa villa sur la côte ouest de la capitale. Selon les premiers éléments de l’enquête, le mis en cause est accusé d’avoir détourné des sommes faramineuses estimées à plus de 400 millions de centimes du budget de la commune pour ensuite les utiliser dans la construction de sa propre villa qu’il enregistra au nom de son épouse. Le même inculpé est, en outre, incriminé dans le détournement de pas moins de 500 autres millions de centimes. Cet argent, qui devait servir à la construction d’une école pour les non-voyants de cette localité, a été utilisé dans l’achat de trois véhicules de luxe. Il convient de noter que l’intéressé a déjà été condamné pour des faits similaires et écopé de cinq ans de prison ferme assortis d’un million de dinars d’amende. Il a été jugé par le tribunal criminel d’Alger. Par ailleurs, les magistrats de la chambre criminelle de la Cour suprême ont rejeté le pourvoi en cassation introduit par son avocat, estimant que le président chargé du dossier avait alors bel et bien appliqué les textes de loi relatifs aux accusations portées à son encontre, notamment par les magistrats de la chambre d’accusation de la cour d’Alger. L’accusé devra se justifier par rapport aux dépenses exagérées.
R.H