S’exprimant lors d’une cérémonie organisée en hommage aux grands invalides de la Guerre de libération nationale, aux victimes des mines antipersonnel et ayants droit dans le cadre de la célébration du soixantenaire de l’indépendance en présence d’un nombre de ministres, du représentant du ministère de la Défense et du wali d’Alger, Rebiga a indiqué que les champs de mines antipersonnel au niveau des frontières Est et Ouest du pays «sont un crime colonial atroce et abject» qui s’ajoute à «d’autres milliers de crimes commis contre le peuple algérien durant l’occupation, et dont les séquelles sont encore présentes aujourd’hui». Le ministre a souligné que «la pose des mines qui témoigne de la barbarie coloniale» a provoqué des pertes humaines et beaucoup de maladies et handicaps, durant la révolution et après l’indépendance. Il s’agit d’un véritable crime contre la terre et contre l’humanité. Rebiga a salué le rôle pionnier des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) dans le déminage de toutes les zones frontalières minées par l’occupant durant la Guerre de libération.
Champs de mines plantés en Algérie : Un crime colonial atroce et abject
