EDITO

Nous et ce… Maroc  

Par Samir Méhalla

Nous avons, dès nôtre jeune âge, appris qu’il n’y a de valeur que d’homme.

Quatorze siècles après l’avènement de l’islam, les musulmans peuvent-ils se dire aujourd’hui en harmonie avec les valeurs humanistes, avec les rêves de fraternité ?

Ce qui se passe avec notre ennemi de l’ouest nous prouve autre chose. La haine nous trahit en  démontrant que la fraternité et le bon voisinage ne sont  qu’un «leurre». Ce que beaucoup de monde cherchait à nous coller à la peau déjà depuis des siècles s’avère juste.

Mais aux yeux des nôtres, pourquoi ne pas s’avouer, sans peur, sans tabou et sans sourciller qu’un voisin est le sens même du danger, capable du pire, prêt à nous anéantir s’il en avait les moyens juste pour se faire agréer des maîtres des ténèbres, ressusciter le diable à nos frontières… L’avènement de l’islam, cette religion qui libéra l’homme, qui libéra la femme et qui contribua aux maillons de la grande Civilisation humaine a finalement accouché, quelque part à nos frontières, d’un système qui privilégiait délibérément ceux qui ne procurent qu’une totale soumission aux… diables. Bingo ! Cela a fait gagner le gros lot aux Marocains. La première place des âmes corrompues, au moment où ils se trouvent étouffés par les maux sociaux les rongeant progressivement par tous les coins… Au moment où les franc maçons leur bâtissent, à grandes manœuvres, leur propre enfer sur terre : drogue, prostitution, tourisme sexuel, pédophilie, criminalité, corruption et, enfin, pour sabrer la liqueur la noirceur : la normalisation avec les sionistes, Pegasus et Maroc gate. Bravo !

Quatorze siècles après la venue du prophète de l’islam, les chérifiens sont déchiquetés par le scalpel de la trahison opérant au su de tout le monde musulman alors que nos sociétés se font encore très fragiles, culturellement, intellectuellement, économiquement, spirituellement, politiquement… Des problèmes artificiels qu’on nous fourgue au nom du terrorisme destructeur, des extrêmes droites qui peignent le monde, du rejet de l’autre…

Des phénomènes consternants que nous savons dus au manque d’éveil tout simplement, au ratage de nos élites vendues comme le montre l’intérêt des prédateurs qui s’annoncent. Qui, non seulement couvent jalousement le statu quo de notre monde mais attendent le moment opportun pour nous affliger le KO. Plus d’Irak, plus de Syrie, plus de Libye, presque plus de Tunisie, de Yémen, presque plus d’Égypte, presque plus d’Afrique, plus, plus et plus… C’en est trop ! Pas nous. Non à l’Algérie. Et c’est là où l’on se rend compte que l’esprit musulman, trahi par ces frères ennemis, n’est pas près de retrouver son boom d’antan… Est-ce la guerre avec le Maroc qui va nous permettre de retrouver nos marques ? Non ! Car… depuis la création, nous avons assez fait de sacrifices sans vendre notre territoire. Il reste à sauver le vôtre.

S. M.

Rédaction Crésus

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