L’opération de relogement devra coïncider avec la journée nationale du martyr, célébrée le 18 février de chaque année. Les services de contrôle technique des constructions (CTC) de la wilaya d’Oran avaient recensé ces bâtisses classées dans la case rouge en raison de leur vétusté avancée. Ces immeubles constituent un réel danger qui menace les occupants de ces habitations souvent situées en plein centre de la ville. Il s’agit, entre autres, d’immeubles localisés dans les secteurs urbains d’Oran, tels que les quartiers de Gambetta, Es Seddikia, Sidi El Houari, Sidi El Bachir (ex-Plateau) et El Makkari (ex-Saint Eugène). Rappelons que les familles concernées ont déjà bénéficié de pré-affectations d’octroi d’un logement social depuis le mois d’août dernier. La priorité fut accordée à celles résidant dans des immeubles dans un état de vétusté très avancé à l’instar de celles habitant les quartiers de Carteau, Plateau, et Sidi El Houari. Craignant qu’ils soient de nouveau squattés, ces immeubles, dont certains résistent prodigieusement, représentent un réel danger notamment pour les riverains tels que ceux situés au quartier de Sidi El Houari et Carteau à Gambetta. De son côté, le wali a appelé à la démolition de ces immeubles après l’achèvement de l’opération de relogement. Notons que les démolitions ont été longtemps reportées en raison du manque de moyens matériels et financiers, et plus particulièrement en raison de la complexité des sites qui risquent de causer des dommages collatéraux.
Habitations vétustes d’Oran : Le relogement au programme
