S’exprimant lors du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique, le président de l’Opep a évoqué, selon un compte rendu du site spécialisé «World oil news», l’importance du développement pétrolier et gazier en Afrique, et son rejet d’abandonner les ressources pétrolières et gazières africaines. Il estimera que l’exploitation des ressources naturelles du continent «servira à réduire la pauvreté énergétique tout en permettant une voie indépendante vers une transition énergétique juste et inclusive». Le ministre équato-guinéen a estimé que la pression croissante imposant aux pays africains riches en hydrocarbures d’ abandonner les ressources naturelles du continent «a eu un impact désastreux sur le développement socio-économique de l’Afrique.» Il indiquera qu’«avec la diminution des projets pétroliers et gaziers et les désinvestissements majeurs qui se produisent dans l’ensemble de l’industrie, les vastes actifs pétroliers et gaziers africains récemment découverts sont menacés.» Le ministre a en outre fait valoir que «les combustibles fossiles ont un rôle important à jouer dans la transition énergétique mondiale et devraient apporter une énergie fiable aux centaines de millions – 600 millions en Afrique subsaharienne – d’Africains», qui n’ont pas accès à l’énergie. «En tant que catalyseur de l’industrialisation, de la croissance économique et d’une plus grande stabilité pour l’Afrique, l’exploitation des combustibles fossiles sera utilisée pour accroître la richesse et la sécurité énergétique du continent», a estimé le ministre Obiang Lima qui a déclaré : «Quiconque demande aux pays africains de ne pas développer les combustibles fossiles est un criminel. Parce qu’ils nous disent que nous n’avons pas le droit de nous développer». Les pays africains dont certains sont membres de l’Opep devraient développer leurs ressources selon le président de l’Opep qui indique que «le Mozambique va devenir le plus gros fournisseur de gaz, alors que le Sénégal, le Nigeria et la Guinée équatoriale vont devenir de gros fournisseurs de gaz. Ce qui indique qu’en 2035, le continent africain deviendra le plus grand fournisseur de pétrole et de gaz» soutient-il. Constituant l’un des obstacles les plus importants du continent au développement socio-économique, l’éradication de la pauvreté énergétique nécessitera un immense effort concerté. Elle nécessite l’utilisation de toutes les ressources énergétiques disponibles en Afrique. Ainsi, le gaz naturel, que l’on trouve en abondance dans toute l’Afrique, sera un outil crucial indique le ministre equato-guinéen , actuel président de l’Opep.
M. A.