C’est le Directeur général de la prospective au ministère de l’Energie et des Mines, qui a communiqué ce résultat, lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale. M Miloud Medjelled a en outre souligné que «les recettes financières ont également évolué en raison de l’augmentation des prix du gaz, dans le sillage de la hausse de la demande accrue pour cette ressource depuis le déclenchement de la crise russo-ukrainienne». Il relèvera en outre que «l’Algérie a rempli ses obligations envers tous les clients, notamment en ce qui concerne leur approvisionnement en gaz naturel, selon les contrats à long et moyen terme qui ont été conclus». Le responsable qui s’exprimait dans le cadre de l’émission «Daif Essabah» de la Chaîne1 de la Radio nationale, a précisé que «la politique énergétique en Algérie consiste à répondre à la demande intérieure, qui a augmenté régulièrement d’environ 3 à 4% au cours de la dernière décennie et à approvisionner les marchés mondiaux avec cette énergie vitale». Le Directeur général de la prospective au ministère de l’Énergie et des Mines a expliqué par ailleurs que «le défi du secteur est de rationaliser la consommation interne d’énergie, d’autant plus qu’elle est en constante augmentation», soulignant que «50 % de gaz naturel sont dirigés vers la production d’électricité.» Par conséquent, a affirmé le responsable, «le secteur travaille dans le cadre de la politique du gouvernement pour achever le programme des énergies renouvelables en un temps record, ce qui permettra la fourniture d’énormes quantités de gaz naturel qui seront dirigés vers l’exportation. Et d’ajouter : «l’Algérie doit développer l’économie verte par des investissements locaux ou par des partenariats avec la partie européenne pour réduire le rythme de la demande intérieure en énergie».
D’autre part, M Medjelled a rappelé que «les prix du pétrole ont également connu une reprise au cours de l’année 2022 après que le prix du baril eut dépassé les 100 dollars, un prix qui devrait augmenter au cours de 2023, ce qui contribuera à atteindre les équilibres financiers de l’économie algérienne». Relevant les capacités nationales dans le domaine des hydrocarbures, le responsable a expliqué que «l’activité de recherche et d’exploration doit être intensifiée et développée tout en rationalisant la consommation», notant qu’ « en 2022, Sonatrach a conclu plusieurs contrats de partenariat avec des étrangers dans le domaine de développement des hydrocarbures, ce qui permettra de relever la production nationale de quantités de pétrole et de gaz entre 2023 et 2028.
M. A.