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En marge du Sommet USA-Afrique : Benabderahmane appelle les opérateurs américains  à investir en Algérie

Prenant part à Washington au sommet USA-Afrique ouvert le 13 décembre dernier en présence d’une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane a saisi l’occasion pour faire valoir les opportunités d’affaires en Algérie. Lors de ce sommet de trois jours qui s’achève aujourd’hui après d’intenses discussions bilatérales et multilatérale , le premier   ministre a eu à rencontrer des hommes d’affaires américains. Une rencontre qui lui a permis de présenter le nouveau cadre juridique d’investissements en Algérie et de mettre l’accent sur l’attractivité du pays

« L’Algérie est devenue aujourd’hui une véritable destination des investissements », a-t-il indiqué aux opérateurs économiques américains en marge du sommet. Et de réitérer la détermination de l’État à « protéger les investisseurs et réunir toutes les conditions pour la réussite des investissements ».

Il a insisté sur « la liberté d’investir,  la transparence et l’égalité dans le traitement des investissements ». Des assurances à même permettre de mettre ls hommes d’affaires américains en confiance et d’augmenter ainsi le flux d’investissements vers l’Algérie et rattraper le retard dans ce domaine. Car la présence américaine sur le marché algérien demeure selon le premier ministre « en deçà des potentialités des deux pays et des opportunités d’investissement qu’offre le marché algérien ». Faudrait-il souligner à ce sujet qu’u cours des vingt dernières années, les investissements américains arrivent en bas du classement en termes de valeur et de nombre de projets et du nombre de postes d’emploi créés, selon M. Benabderrahmane.

D’où cet appel aux investisseurs américains et ce rappel de l’intérêt de l’Algérie « à réaliser l’intégration régionale et encourager les investissements contribuant à la diversification de l’économie nationale et des exportations hors hydrocarbures »

« Pplusieurs opportunités peuvent être exploitées dans ce secteur à travers la création de PME, de micro-entreprises et de start-up, outre le domaine de l’industrie automobile dans lequel l’Algérie projette d’asseoir une véritable industrie en tenant compte des conditions de sa réussite, dont le taux d’intégration, le transfert de technologies et le développement de la sous-traitance”.

Il a cité comme exemples les secteurs de l’habitat, du tourisme, de l’industrie pharmaceutique, de la pêche et de l’aquaculture.

Le représentant de l’Algérie au sommet s’est par ailleurs félicité de cette rencontre « importante » qui témoigne de « la volonté commune des deux parties, algérienne et américaine, de promouvoir le partenariat bilatéral et de développer la coopération dans divers domaines ». Il rappellera dans ce cadre les ambitions de l’Algérie portant l’exploitation de toutes les opportunités d’intégration entre les économies des deux pays, d’augmentation du   volume des investissements sur la base du principe gagnant-gagnant, l’accroissement et la diversification des échanges commerciaux. Et ce d’autant que le sommet, le premier du genre durant lequel le président américain Biden a plaidé pour l’entrée de l’Union africaine au G20 se tient selon Benabderahmane dans une conjoncture particulière. Une conjoncture marquée par « une grande dynamique qui caractérise les relations bilatérales, notamment à travers l’organisation des mécanismes de coopération bilatérale, en particulier la 7e session du Conseil gouvernemental algéro-américain du commerce et de l’investissement.

L’Algérie est pour rappel le troisième partenaire commercial des Etats-Unis en Afrique. Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays s’est élevé, au cours des neuf premiers mois de l’année en cours, à 3,1 milliards USD, « soit une augmentation significative par rapport à l’année précédente », selon le premier ministre.

Zakya A.

 

Rédaction Crésus

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