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 Plafonnement du pétrole Russe : L’UE divisée, Poutine met en garde

Après un premier report de la réunion, la semaine dernière, faute de rapprochement de points de vue entre les 27 pays membres de l’Union européenne, la réunion entamée lundi soir est restée bloquée.

Les points de vue sont  ainsi loin de converger sur la question du prix auquel le pétrole brut russe,  transporté par voie maritime devrait être plafonné. La Pologne et d’autres pays, notamment les Républiques baltes exigent un prix moins élevé que celui proposé par le G7,  selon des échos médiatiques. La Pologne propose ainsi un plafond de 30 dollars.

L’idée du plafonnement des prix a été promue par les États-Unis et approuvée par les Européens qui tentent de trouver un terrain d’entente afin de faire pression sur Moscou.

Interrogé lundi sur l’état des pourparlers avec l’UE, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, a déclaré que “ces discussions se déroulent de manière assez robuste” et “se déroulent bien”.

Sur le terrain, en Europe, les choses semblent se dérouler tout autrement, au vu de divergences de points de vue liées à des intérêts différents.

Le plafond pétrolier, auquel aspire l’UE et ses alliés, vise le double objectif de maintenir le pétrole russe en circulation pour s’assurer l’approvisionnement nécessaire, tout en limitant les revenus de Moscou, mais les points de vue au sein de l’UE sont nettement divergents.

L’UE avait initialement proposé de plafonner le prix du pétrole russe à 65 dollars le baril, mais certains pays sont contre. Ils font pression pour un prix plus bas et souhaitent également voir un mécanisme d’examen ajouté à l’instrument pour des révisions de prix ultérieures, ainsi qu’un plan plus ferme sur un nouveau paquet de sanctions contre la Russie.

Face aux nouvelles menaces européennes, la Russie qui parvient à engranger de confortables gains, en vendant son pétrole, malgré les sanctions qui la ciblent depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine,  a brandit la menace de cesser d’approvisionner ses clients en Europe en énergie.  «Ni charbon, ni pétrole, ni gaz, ni diesel aux pays qui se plieraient au plafonnement en discussion par l’UE» aurait déclaré le Président Russe mettant en garde, dès jeudi dernier, contre de «graves conséquences» en cas de plafonnement du prix du pétrole russe

Meriem A.

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Rédaction Crésus

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