Le complexe est un pavillon administratif, qui fait office de siège des entreprises innovantes portant le label de Startup, activant au niveau de six universités du pays, spécialisées dans les domaines techniques, des sciences exactes et de la technologie. Il s’agit des universités des sciences et de la technologie Houari Boumediène de Bab Ezzouar, de Blida, Khemis Miliana, Ain Defla, Boumerdès et Médéa et du Centre universitaire de Tipasa, qui abriteront le siège de ce complexe pour une durée d’une année renouvelable, selon les précisions du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Baddari a souligné son inscription au titre de la «consécration de l’une des plus importantes missions des Etablissements universitaires», à savoir, assurer un «espace et un climat propice à l’innovation, la créativité et la création de la valeur ajoutée», a-t-il indiqué, ajoutant que ce premier projet de regroupement des start-ups, à l’échelle nationale, «sera progressivement généralisé au reste des universités nationales. Ces espaces vont accueillir des étudiants récipiendaires du label start-up et de brevets de création», a précisé le ministre. «L’université se doit d’être la locomotive du développement local et national. La réunion de quatre facteurs fondamentaux, la recherche scientifique, l’innovation, le développement économique et la création d’emplois font d’elle une université dotée d’une visibilité, d’une audience et d’une place respectable aux plans régional et international», a-t-il estimé, par ailleurs. A son tour, le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises a souligné «l’importance» de ce type d’espaces dédiés à l’accueil des projets innovants de jeunes «créatifs et ambitieux. Ce projet est le fruit d’une coopération avec le secteur de l’enseignement supérieur visant à permettre au plus grand nombre possible de jeunes innovants à intégrer davantage le monde des start-ups et de l’entrepreneuriat, considérant que l’université est une pépinière de découverte des compétences. Elle consacre la nouvelle vision visant à relever le nombre des start-ups créées par les diplômés universitaires», a-t-il observé. Cette «nouvelle vision vise, également, à inciter les diplômés universitaires à intégrer davantage le monde des start-ups et de l’entrepreneuriat», a ajouté le ministre. Les diplômés universitaires représentent un taux de 25% des promoteurs de start-ups et d’entreprises réalisées. Un chiffre jugé «faible» par le ministre, qui a appelé à son relèvement. Yacine El-Mahdi Oualid a aussi souligné les efforts consentis par ses services, en coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour «encourager» la jeunesse innovante à obtenir un brevet d’innovation ou les droits de propriété. Il a, à ce titre, appelé les patrons des entreprises économiques privées et publiques à «soutenir la recherche scientifique et le développement technologique», soulignant que la nouvelle loi de finances englobe de nouvelles mesures et dispositions incitatives relatives à la réduction des impôts en cas de création d’organismes et de services de recherche scientifique au niveau des entreprises.
R. N.