EDITO

Le climat des affaires…

Pays-continent à la biodiversité particulièrement riche, l’Algérie doit relever les défis liés aux changements climatiques en adaptant son développement aux exigences de l’heure. Avec conviction, sans accepter les restrictions ou fausses solutions dictées par des consciences effarouchées de pays hyper industrialisés et les plus pollueurs qui voudraient freiner l’essor des économies émergentes au nom d’une protection de l’environnement à géométrie variable. Pour preuve, le président Abdelmadjid Tebboune a ordonné au gouvernement de prendre en considération ces aspects écologiques importants comme l’a déclaré Faïza Dahleb, Directrice générale chargée des changements climatiques au niveau du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables.

Cette dernière ayant annoncé l’introduction de tout un arsenal juridique pour aboutir à une loi-cadre, en concertation avec plusieurs ministères.

L’objectif étant de réduire progressivement l’émission de gaz à effet de serre, en plus de nouveaux axes de prévention et de protection des sols, des forêts ou autres écosystèmes soumis à la sécheresse, les incendies, l’érosion ou la pollution notamment.Les ambitieux programmes de conversion aux énergies renouvelables, à travers le solaire et d’autres créneaux viables consistant à rationaliser la consommation des ressources diverses dont les précieuses réserves en eaux, sont autant de chantiers qui inscrivent l’Algérie parmi les États sincèrement engagés pour la protection de la planète. Cependant, le business de l’environnement, dominé par de grands groupes plus intéressés par les gains financiers que par la finalité écologique, a fini par refroidir nombre de hauts responsables, surtout en Afrique.

Parce qu’au lieu d’une expertise dans le cadre de la coopération, suivie d’un transfert technologique, on assiste à des offensives commerciales aux coûts exagérés et aux résultats souvent très décevants. L’Algérie souverainiste et allergique à ces arnaques de haut niveau, plaide pour des partenariats honnêtes dans le cadre du co-développement responsable. Il faudra donc changer le climat des affaires dans ce domaine important de la transition écologique et des mutations industrielles capables de sauver l’environnement tant qu’il en est encore temps. Comme pour la santé des humains, les soins qu’on devra apporter à notre chère Terre doivent viser en priorité la guérison de notre biotope fort malade au lieu de bénéfices qui nous mèneront à la catastrophe. L’Algérie étant prête à assumer, comme pour toutes les grandes questions internationales, son rôle sans tricher.

Nordine Mzala

Rédaction Crésus

About Author

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous aimerez aussi

EDITO

Référendum des uns et des autres

EDITO

De l’îlot Persil à El Guerguerat

Journal algérien spécialisé en économie, politique et actualités variées.

Crésus @2024. All Rights Reserved.