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Partenariat économique entre l’Algérie et la France : Est-ce le dégel ?

S’exprimant à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du forum économique algéro-français, Mme Borne a déclaré qu’avec la volonté du président Tebboune, «Je sais que l’Algérie est engagée dans une ambitieuse diversification de son économie».  Elle a affirmé, dans ce sens, que «les entreprises françaises sont prêtes à participer à ce mouvement et à contribuer à l’amplifier. J’ai la conviction que nous serons plus forts ensemble, la conviction que la coopération entre les entreprises algériennes et françaises peut être à l’origine de grandes réussites», a-t-elle assuré. La cheffe de l’exécutif français a qualifié ce forum de «symbole fort», dans lequel chaque secteur représenté par les entrepreneurs des deux rives, incarne une facette de la coopération entre les deux pays et chacune des entreprises «porte des solutions pour les défis globaux que nous avons à affronter» a-t-elle affirmé. S’adressant aux entrepreneurs des deux pays, Mme Borne a estimé que chacun d’eux a un «rôle déterminant» et «donne un visage, une énergie et une volonté à la relation entre la France et l’Algérie». Mme Borne a estimé que «la France a toujours été un partenaire majeur de l’Algérie, le second en termes commercial, avec un volume d’échanges qui ne cesse d’augmenter, et surtout le premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie». Ce qui représente, selon elle, «la preuve de la volonté de nos entreprises de construire, et de ne pas se cantonner à un secteur unique», a-t-elle souligné, ajoutant «qu’il s’agit de bâtir des liens durables et mutuellement bénéfiques dans tous les domaines». Pour les deux Etats, il s’agira «d’encourager, lever les barrières qui freinent les entrepreneurs et limiter les contraintes administratives et réglementaires».  Bien que cette visite ne soit certes pas sous le sceau de l’économie mais la Première ministre, Elisabeth Borne a fait le déplacement avec un grand groupe, Sanofi, qui projette de monter sur place un site de production d’insuline… Quatre PME font également partie du voyage : Générale Energie, qui veut installer en Algérie une usine de transformation de noyaux d’olives,  Infinite Orbits, qui ambitionne de développer le premier microsatellite algérien,  Neo-Eco, qui opère dans le traitement des déchets tels que l’amiante et Avril qui s’active dans la transformation de céréales.  Par ailleurs Business France, un organisme public spécialisé dans les investissements internationaux, a mobilisé plusieurs dizaines d’entreprises pour prendre part au Forum des affaires franco-algérien.  Paris n’a peut-être pas besoin du gaz algérien en ce moment mais a pris date pour aller plus loin. Et puis les dossiers sur lesquels travaillent les Français sont au moins aussi importants que l’énergie, en plus ce sont des niches dans lesquelles le premier fournisseur de l’Algérie, la Chine (elle a 16% de parts de marché, la France est tombée à 10%), n’est pas présente. Le Premier ministre, Aimene Benabderrahmane a indiqué que cette 5eme session avait permis aux deux parties d’affirmer «l’importance d’encourager les partenariats et les investissements productifs et créateurs de richesses et d’emplois», notamment dans le cadre du nouveau régime juridique de l’investissement en Algérie, et de ne pas se contenter d’échanges commerciaux qui ne peuvent, à eux seuls, atteindre l’horizon prometteur que les dirigeants des deux pays ont tracé pour la relation algéro-française. Faisant état de «promesses d’investissements français directs en Algérie dans tous les secteurs», le Premier ministre a rappelé le nouveau cadre juridique régissant l’investissement en Algérie, récemment entré en vigueur, qui «met l’investisseur national et étranger au même pied d’égalité, et fournit toutes les garanties». Pour sa part, la Première ministre française, Elisabeth Borne, a indiqué que les entreprises françaises étaient prêtes à participer à la diversification de l’économie algérienne, assurant que la coopération entre les entreprises algériennes et françaises peut être à l’origine de «grandes réussites». Mme Borne a déclaré qu’avec la volonté du Tebboune, et celle du Premier ministre «je sais que l’Algérie est engagée dans une ambitieuse diversification de son économie».
M. T.

Rédaction Crésus

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