L’Algérie est officiellement candidate à l’organisation de la CAN 2025 de football, après la décision de la Confédération africaine de football (CAF) de la retirer à la Guinée. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrazak Sebgag, et le président de la FAF, Djahid Zefzef, ont annoncé samedi la candidature de notre pays pour suppléer la Guinée. « Il est temps que l’Algérie organise des événements d’envergure. On va présenter un dossier solide pour organiser la Coupe d’Afrique des Nations CAN 2025.
Nous allons prouver que l’Algérie est capable de le faire. La délégation d’inspection de la CAF s’est montrée satisfaite des installations sportives en vue du Championnat d’Afrique des nations CHAN 2022 que l’Algérie va abriter en janvier prochain. On défendra notre dossier de candidature jusqu’au bout », a déclaré Abderrazak Sebgag à la presse avant le début de la cérémonie du tirage au sort du CHAN 2023 à l’Opéra d’Alger. Le président CAF, Patrice Motsepe, a encouragé l’Algérie à se porter candidate. « J’encourage l’Algérie à présenter sa candidature pour abriter la CAN 2025. Je veux leur donner l’opportunité d’organiser ce tournoi, car cela fait très longtemps que l’Algérie n’ait pas abrité la CAN (depuis 1990, ndlr). Il existe des infrastructures de classe mondiale. L’Algérie a une histoire avec le football, dont toute l’Afrique est fière », dira Motsepe en conférence de presse, tout en avouant qu’une dizaine de pays étaient intéressés pour remplacer la Guinée, dont le Maroc, le Sénégal et le Nigeria. «Aucun pays ne sera favorisé », a précisé le patron de la CAF, mais la bataille sera très rude dans les coulisses. Le jeu de coulisses a justement été fatal aux nôtres lors du vote pour l’organisation des CAN 2017 et 2019. Il faudra réussir aussi l’organisation du CHAN et de la CAN des U17 ans prévus l’année prochaine chez nous pour gagner la confiance des présidents des fédérations africaines et des responsables de la CAF. Même la diplomatie algérienne doit s’y mettre pour rafler la mise et organiser la CAN chez nous pour la seconde fois.
L. B.