Chronique

Les précurseurs de la littérature Algérienne : Les contemporains

Par Rachid EZZIANE

Nonobstant les penchants idéologiques, des uns et des autres, les écrivains contemporains, de langue arabe ou française, ont su, avec leur diversité et nombre, exporter la littérature Algérienne loin dans le monde. Il n’y a pas une contrée aujourd’hui dans le monde où la littérature Algérienne n’est pas arrivée. Yasmina Khadra, à lui seul, a déjà ses livres traduits dans plus de 50 langues, y compris en Mandarin, a-t-il dit. Wassiny Laaredj est lui aussi connu dans le monde arabe à travers ses romans écrits en arabe et aussi traduit en français et dans d’autres langues occidentales. Kamel Daoud et Boualem Sansal, avec leurs plumes rebelles et même plus ou moins « indisciplinées », font parler d’eux jusqu’en Amérique. Amin Zaoui, un autre écrivain aux « deux langues », apporte tant bien que mal de l’eau au moulin de la littérature nationale. Ahlem Mestaghemi, quoi qu’elle soit installée au Liban, elle ne cesse de réclamer son Algérianité littéraire. Le jeune Samir Kacimi, avec ses romans écrits en toute liberté, lui aussi, a ajouté de la verve à la littérature contemporaine Algérienne. De Sidi-Bel-Abbès, nous viennent les fresques romanesques de Maïssa Bey aussi agréables à lire qu’un poème aux mille et une lueurs d’espoir. Les poèmes de Zineb Laaouedj et Rabia Djalti. Youcef Merahi avec son « Je brûlerai la mer » et ses autres romans nous gratifient du meilleur de lui-même. Et puis, tous les autres : Noureddine Saadi, Habib Ayyoub, Lazhari Labter, Kaouther Adimi, Djilali Bencheikh, Achour Cheurfi, Corrine Chevalier, H’Mida Ayachi, Mohamed Balhi, Hajar Bali, Ali Bedrici, Kamel Bouchama, Abdelkader Djemaï, Katia Hacène, Hedia Bensahli, Amin Khan, Djamel Mati, Samir Toumi, Ryad Girot, Mustapha Belfodil, Rabeh Khedousi, sans oublier, bien-sûr, ceux de l’autre côté de la mer et qui œuvrent pour « universaliser » la littérature Algérienne, tels que Salim Bachi, Anouar Benmalek, Akli Tadjer, Salah Guemriche, Yahia Belaskri, Karim Amelal et d’autres…

Il y a même de jeunes écrivains qui commencent à sortir du lot comme Mohamed Abdallah le lauréat du prix Assia Djebar de cette année ave  son roman « Le vent a dit son nom » en langue française et Abdallah Kerroum pour son ouvrage « Ettarhane » en langue arabe. Un nouveau souffle est donné à la littérature en langue tamazight. Toute cette multitude linguistique est comptée dans le fleuron de la littérature Algérienne contemporaine.

A dire vrai, je n’ai pas pu tous les citer et j’en ai, certainement, oublié plusieurs plumes de valeurs et j’en suis vraiment désolé. Mais le plus important, n’est-ce pas, que toute cette profusion d’écrivains s’attèlent à universaliser cette belle littérature Algérienne !…

Nadir K

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