Par S. Méhalla
Que faire ? Tel fut le sentiment unanime du peuple à la présence de notre armée sur tant de fronts. Le compter-sur-soi est désormais la règle. Les puissances n’ont pas d’états d’âme ni aucune compassion pour le reste des pays qui ont toujours milité pour la cohésion… Que faire ? Lamenterions-nous donc sur un sort bâclé par une vulnérabilité, sciemment ou inconsciemment, installée ? Discuterions-nous – le ridicule n’a jamais tué – une logique du comportement des puissants, le mécanisme psychologique des dominants ; comment agissent-ils, pourquoi agissent-ils de la sorte et quand se comportent-il ainsi ? Vaine initiative. La «jouissance» des Puissants est toujours d’aller contre la volonté des moins puissants. Quand vous dites plus, ils disent moins. Et lorsque vous dites oui, ils… Pour dominer. Écraser. Briser le plus petit que soi est la démonstration du fort. Inutile de chercher loin. Que faire ? Céder aux dangers de l’instabilité face à des dénis étrangers ? Fuir les difficultés, les souffrances ou, pis encore, se donner à une folie de la foule comme l’espèrent les… ? Aux bonnes humeurs des «enturbannée», aux communiqués du FMI, au sourire narquois de la Banque mondiale, aux menaces de l’OTAN… Que faire ? Se convertir au voisin de l’ouest et se travestir pour plaire aux cousins maudits par les cieux ? Devenir l’Iran pour se «lapidailler» une fois par an en … ? Que faire ? Se teindre au clair en se tartinant la culture avec le foie gras ? Que faire ? Une date ! Un historique premier novembre, dans une Algérie humiliée, «indigénisée», codée à l’esclavage. Au moment du Que-faire justement, une poignée d’hommes dans sa spontanéité, dans sa merveilleuse rêverie d’oxygène, a convoqué l’esprit. Démontré que l’Algérie, ne serait jamais vaincue tant qu’il y aurait encore cette «poignée» prête à dégluer la soumission. Aujourd’hui, à l’heure où des new-harkis, guidés-téléguidés par des zones identifiées, sont en campagne pour nous prouver que nous sommes foutus, pour nous promettre obsèques à l’occidentale avec componction, l’organisation des funérailles de notre pays à nous promettre… le message de l’ANP vient de répondre clairement en sortant un petit bout de ses griffe dissuader l’ami et m’ennemi, le proche voisin et les autres : L’Algérie, celle d’aujourd’hui comme celle d’hier, qui s’y frotte s’y pique.