Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed a affirmé mardi dernier que le tissu industriel national de production des médicaments et des dispositifs médicaux «s’était élargi ces dernières années et comptait actuellement 196 unités». Le ministre a précisé que l’Algérie possédait aujourd’hui un tissu industriel «important» dans le domaine pharmaceutique, avec des capacités de production «très élevées» couvrant près de trois quarts des besoins du marché national, en termes de nombre de médicaments inscrits à la Nomenclature nationale des produits pharmaceutiques. Pour Benbahmed, l’Algérie a franchi dans ce domaine des «avancées considérables» de nature à consolider la souveraineté et la sécurité sanitaires. Par ailleurs, Benbahmed a estimé que l’Algérie est désormais parvenue à un stade de développement de l’industrie pharmaceutique lui permettant d’aspirer à obtenir des parts «très importantes du marché pharmaceutique à l’échelle continentale». De plus, un comité d’experts pluridisciplinaires, chargé d’émettre un avis sur la liste des médicaments essentiels a été mis en place, «pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie indépendante». Ce comité sera une référence nationale concernant la disponibilité des médicaments et la veille stratégique y afférente. Il contribuera également à l’amélioration de la qualité des soins, à la rationalisation des dépenses pharmaceutiques et au développement et à l’orientation de l’industrie pharmaceutique nationale, selon les explications du premier responsable du secteur.
Lotfi Djamel Benbahmed, ministre de l’Industrie pharmaceutique : «196 unités de production locale de médicaments et de dispositifs médicaux»
