«Avec le nouveau gisement gazier, découvert récemment à Hassi R’Mel, Sonatrach peut mettre 10 milliards de m3 supplémentaires sur le marché mondial d’ici la fin de l’année», a estimé, hier, sur les ondes de la chaîne III, Mahmoud Djidjelli, directeur de Division pétrolière engineering développement, activité exploration et production à Sonatrach. Djidjelli affirme que la découverte de ce nouveau gisement à Hassi R’Mel «a été réalisée à 100% par le groupe Sonatrach». Selon lui, l’emplacement de ce nouveau gisement est plus important que les volumes qu’elle va offrir. «Contrairement aux autres gisements, celui-ci peut être développé en six mois, vu son emplacement, car tout est fin prêt, à savoir le planning des travaux, les installations pour le traitement, le réseau de collecte et de production, qui existent déjà», souligne-t-il. Ce gisement, poursuit Djidjelli, permettra, aussi, «à l’Algérie d’honorer ces nouveaux engagements d’exportation». Le responsable rappelle, par ailleurs, que d’autres gisements pétroliers et gaziers sont en cours d’exploration. «80% de l’activité de Sonatrach est centrée sur l’exploration. Nous avons déjà entamé le développement de la zone de Touggourt, qui a un potentiel de 80.000 barils/j», détaille-t-il en ajoutant, que «le gisement de Ain Tsila va entrer en production, à partir de l’année prochaine, avec une capacité de 12 millions de m3/j». Abordant l’exploration pétrolière en offshore, le cadre de Sonatrach indique qu’ils ont déjà été entamés. «Les travaux en offshore ont déjà été entamés. La sismique 3D a déjà été acquise et évaluée au large de Skikda», fait-il savoir, en précisant que «les travaux se poursuivent à Tlemcen, Mostaganem, Bejaia et Skikda. Le potentiel n’est pas encore avéré». Pour Djidjelli, «à l’heure actuelle, les potentiels en offshore ne sont pas importants, vu la cherté des coûts d’investissement».
«Le gaz algérien ne sera pas revendu au Maroc» affirme Enagas
Un porte-parole de la société espagnole Enagas a indiqué hier dans une déclaration à l’agence espagnole Europa Press que le gaz algérien ne sera pas acheminé vers le Maroc suite à l’annonce de l’Enagas de l’approvisionnement du Maroc en gaz naturel, le porte-parole a précisé qu’«il ne s’agissait pas du gaz algérien». L’agence Reuters a rapporté que, selon des données de la société espagnole Enagas, du gaz naturel commence à être transporté depuis l’Espagne vers le Maroc via un pipeline mis l’arrêt depuis l’an dernier après que l’Algérie ait décidé de verrouiller la vanne du gaz au Maroc en représailles à une campagne hostile menée contre elle par le régime marocain. «Il y a des garanties qui prouvent que ce gaz n’est pas algérien», a insisté la société espagnole Rappelons que l’Algérie a mis en garde contre la réexportation de son gaz vers le Maroc. «Tout acheminement de gaz naturel algérien livré à l’Espagne, dont la destination n’est autre que celle prévue dans les contrats, sera considéré comme un manquement aux engagements contractuels, et par conséquent, pourrait aboutir à la rupture du contrat liant la Sonatrach à ses clients espagnols», a indiqué le ministère de l’Energie et des mines dans un communiqué.
R.E