Cependant, pour le rendez-vous d’Oran, la ville qui a vu en mai dernier la distinction des judokas et judokates algériens dans les épreuves continentales, la mission sera difficile, car le niveau sera plus élevé comparativement aux joutes africaines.
Le directeur technique national (DTN), Samir Sbâa, en est d’ailleurs conscient. Il est le premier à reconnaitre la difficulté de la tâche, surtout après avoir pris connaissance de la participation de champions du monde et olympiques. «Certes, la tâche s’annonce difficile, surtout en présence de champions du monde et olympique représentant de grandes nations de la discipline, comme l’Espagne, l’Italie et la France, mais nous restons tout de même optimistes quant à la capacité de réussir une participation honorable, surtout si le facteur chance est de notre côté », a-t-il insisté.
Côté effectif, les responsables techniques des Verts ont opté pour la stabilité, et ce, en reconduisant les mêmes judokas qui s’étaient illustrés lors des championnats d’Afrique qui ont eu lieu dans le même site qui va abriter le tournoi du judo des JM (Centre des conventions Mohamed-Benahmed). «Nous disputerons les JM avec le même effectif qui a remporté les derniers Championnats d’Afrique en mai dernier. Des athlètes expérimentés, qui devraient se transcender lors de ces Jeux, d’une part parce que la compétition aura lieu chez nous, mais aussi pour conclure en beauté, car beaucoup parmi eux sont trentenaires », a- encore souligné le DTN. En effet, certaines athlètes comme Kaouthar Ouallal (-78 kg) et Sonia Asselah (+78 kg) sont très proches de la fin de carrière, un stimulant de taille pour viser le podium et préparer leur sortie de la grande porte. Les épreuves de judo (messieurs et dames), des Jeux méditerranéens 2022, auront lieu du 29 juin au 1er juillet.