Chronique

Le défi d’Oran

Par Rachid Ezziane

Une belle ambiance avait été ressentie tout au long des arrivées. Comme une lettre à la poste les participants ont passé les contrôles aux guichets de la PAF. Promesse que tout sera cool et coulera de source. Le village olympique, baptisé au nom de feu Miloud Hadefi, a ajouté à la joie des oranais une autre fierté bien méritée. Ajouter à cela, les atours d’Oran comme ville de culture et de fête.

Certes, il ne s’agit guère d’un défi majeur, mais vu les crises qui secouent le monde ce temps-ci, les aléas qu’avait engendré la pandémie du virus corona,  vu aussi le changement politique survenu dans le pays qu’il est tout à fait normale qu’organiser un tel événement sportif regroupant 26 pays des deux bords de la méditerranée n’est pas une mince affaire.  Il était temps, d’ailleurs, de montrer ce dont est capable l’Algérie après une éclipse de plusieurs années de la scène régionale et mondiale. Même le simple citoyen se sent concerné par ce défi. Et c’est une preuve de la maturité du peuple. Mais aussi de son sens de l’hospitalité légendaire. Oran ne sera que plus belle durant cette « longue » semaine de sport et d’amitié. Certes, les athlètes des pays participants sont venus pour décrocher des médailles, battre des records, bien représenter leurs pays, mais ils sont là aussi pour l’amitié entre les peuples de la méditerranée.

La cérémonie d’ouverture, en présence du président de la république et tous les invités d’honneur, entre Emirs, ministres et autres personnages de haut rang, sans oublier l’enfant Mathieu venu de la lointaine Amérique pour réaliser son rêve de visiter l’Algérie, ont été plus que féériques. Le sommet de la perfection musicale et artistique, menée de main de maître par Salim Dada, a été atteint, au vu et su de tous les présents.  Les tableaux et fresques présentés ont été, à l’image du pays, grands et diversifiés. Les lumières et les artifices ont ajouté une dimension suprême à la grande fête.

Après la grandiose fête de l’ouverture des jeux, place est faite à l’autre défi des médailles. Nos athlètes doivent se surpasser pour honorer l’Algérie, mais aussi pour rendre à la ville d’Oran tout ce qu’elle leur a offert comme joie et allégresse. Le meilleur est à venir, nous l’espérons. Et quand tout sera fini, nous remercierons Oran et ses citoyens pour l’accueil et la sportivité. Aussi pour l’amitié qu’ils ont montrée à l’encontre des pays participants sans distinction des uns et des autres. Et à la fin, l’Algérie aura réussi le pari de son retour parmi le gotha des pays du monde. Merci Oran pour nous avoir donné à espérer au meilleur…

 

 

Nadir K

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