S’exprimant sur les ondes de la Chaîne 1, Bouzenad a expliqué que l’entreprise prévoit de transporter entre 250.000  et 300.000 passagers par an grâce à sa flotte désormais constituée de 4  navires après l’acquisition récente du Badji Mokhtar, ce qui a permis  d’absorber le déficit que connaissait l’ENTMV estimé à 1.800 passagers et  600 voitures. Concernant la saison estivale, le même responsable a affirmé que l’ENTMV  avait lancé l’opération de vente des billets depuis deux semaines, avec en moyenne six  traversées hebdomadaires vers le port de Marseille et une traversée  hebdomadaire vers le port d’Alicante en Espagne. Selon Bouzenad, l’opération de vente via la plateforme numérique de réservation connaît une «grande affluence», en raison de la forte demande  enregistrée auprès des voyageurs de la communauté algérienne établie en Europe, ainsi que des agences de voyages et des agences commerciales, à l’occasion du début de la saison estivale et à l’approche de la fête de l’Aïd Al-Adha. Le Directeur commercial de l’ENTMV a qualifié ce rush de «normal» après un  confinement de deux ans en raison des mesures préventives liées à la  pandémie du Covid-19, et compte tenu du désir de la plupart des membres de  la communauté de rendre visite à leurs familles. Il a estimé que les prix des billets proposés pour  les voyageurs en provenance d’Europe sont «abordables» et à la portée des voyageurs. Les billets proposés pour les voyageurs en provenance d’Europe se situent dans la fourchette de 260 euros pour le voyageur en provenance de France, ce qui est inférieur au prix applicable durant l’année, a-t-il expliqué, soulignant que 90% des billets pour le mois de juillet ont été vendus  jusqu’à présent. Selon le même responsable, il est difficile de répondre à toutes les  demandes pour le mois de juillet, ainsi que pour la mi-août et le début  septembre, qui connaissent une grande pression en raison de la rentrée  scolaire en France. L’ENTMV s’apprête à reprendre les voyages et à assurer l’accueil des  passagers «dans les meilleures conditions», en aménageant les salles  d’accueil, et en veillant à ce que les passagers soient accompagnés par des  équipes maritimes de la police et des douanes pour «faciliter les opérations  de dédouanement et de contrôle pendant le voyage, qui dure généralement  près de 18 heures», a-t-il ajouté.