La relance de l’activité culturelle passe impérativement par l’implication des régions dans le processus global visant la promotion de ce secteur vital.
Toute initiative visant la promotion du livre ne peut être que bienvenue. Celle de Chlef qui en est à sa deuxième édition n’est donc pas en reste. Et l’engouement grandissant du public de l’ouest en général et de Chlef en particulier sont des indicateurs qui ne trompent pas quant à cet engouement pour la lecture qui peut au demeurant être mesuré de visu. Et les maisons d’édition plus d’une vingtaine qui ont donné leur aval à l’instar de l’Anep et autres éditeurs privés renseignent suffisamment sur l’audience graduelle de cet événement qu’on peut considérer comme étant sans sous-estimer pour autant toutes les autres activités comme le printemps culturel et carrefour indéniable de tous les gens du livre.
Droit à la relance
Pas mal de confrères y seront également à l’instar de mes amis Bouziane Ben Achour et Maamar Lariane tous deux écrivains et journalistes confirmés aux cotés de jeunes pousses qui montrent de plus en plus le bout de leur plume. Quoiqu’il en soit ce rendez-vous culturel annuel qui en est donc à sa deuxième édition vient ainsi en amont et en aval apporter de l’eau au moulin de tous ceux qui croient que malgré la concurrence féroce du virtuel les Algériens restent toujours ancrés dans le réel et gardent un œil vigilant sur toute la production littéraire autochtone. Et la vallée du Chélif à la position géographique privilégiée gagnerait certainement à avoir plus d’audience et découvrir tout son formidable potentiel créatif aux fins de valorisation. Et au-delà de l’existence de l’événement en lui-même il y a tout ce qui gravite tout autour et qui n’en constitue pas moins un appoint non négligeable comme toutes ces activités ludiques programmées à l’intention exclusive des potaches.
De réelles perspectives
Car pareille initiative est dans l’obligation physique et morale d’investir dans l’esprit managérial d’abord par une identification de la créativité globale ensuite tendre essentiellement à un recensement exhaustif s’il en est de ce même potentiel créatif. Un bon point en outre de « décapitaliser » l’événement et répondre ainsi aux nouvelles options politiques du pays focalisées essentiellement sur le pays profond. Et ne serait-ce que pour cette raison, cette manifestation culturelle est un investissement important et augure de radieuses perspectives autant pour le lectorat que les promoteurs de ce projet qui méritent toute la sollicitude des pouvoirs publics et l’apport du partenariat privé qui semble de plus en plus à l’écoute du projet culturel. Bon vent donc aux promoteurs et sponsors de cette manifestation appelée sans doute à grandir.
A. Zentar