Par Rachid Ezziane
Cet état (euphorique) est lié aussi à la satisfaction des besoins du corps et, bien-sûr, de l’esprit.
Et si pour chaque récit ou histoire il y a une genèse, celle du bien-être à pour origine le corps. Et le corps a besoin de se nourrir. Mais il y a nourriture et nourriture. Vivre pour manger et manger pour manger peut nuire et même ruiner le corps en un temps très court. Les sociétés modernes subissent de plein fouet le mal-être de la mauvaise nourriture, disent les nutritionnistes et autres experts en sciences de l’alimentation. Il suffit des fois d’un simple aliment non approprié à notre corps pour que tout s’écroule en nous. Comme il suffit d’un fruit de saison bien mûr pour que notre corps retrouve son équilibre et en redemande. Aujourd’hui, la plupart des aliments sur notre table sont transformés et raffinés, c’est-à-dire qu’ils sont passés par un processus industriel. Le raffinage chasse des aliments leurs précieux minéraux (calcium, magnésium, phosphore, etc.), vitamines et fibres ne laissant qu’un produit néfaste pour notre santé qui n’apporte que des « calories vides », type Pain blanc, pâtes blanches, riz blanc….
Inversement, notre consommation de produits frais a fortement baissé. Cette malnutrition constitue le risque numéro un pour la santé et entraine une augmentation dans le monde du nombre de personne obèse ou en surpoids avec apparition de maladie chroniques type hypertension artérielle, diabète, excès de cholestérol ou maladies cardio-vasculaires….
Hippocrate, père de la médecine, n’enseignait- il pas il, y a 2500 ans : « Que ton aliment soit ta seule médecine » ? Ainsi on reconnaît aujourd’hui le lien important entre alimentation et santé.
Et dire qu’il n’y a pas longtemps, nos parents, malgré la disette et leur simplicité dans la vie, et sans être savants dans le domaine, mangeaient des produits frais et sans aucun ajout chimique. Et ils avaient une corpulence bien meilleure que la nôtre. Je me souviens, même si je n’ai que quelques bribes de souvenirs, que chaque saison avait ses odeurs et ses parfums. Et tout aliment en dehors de sa saison était proscrit et même stigmatisé comme néfaste pour la santé.
Notre alimentation est malheureusement bien souvent dictée par l’industrie de l’agro-alimentaire qui nous maintient dans des habitudes ou des croyances qui n’ont aucune réalité scientifique, et qui ne servent que les intérêts financiers. Des habitudes alimentaires liées à des cultures, des religions et des modes de vies qui se sont installées le plus souvent sans justification scientifique et qui sont ancrées dans nos esprits.