économie

Zaghdar : «L’achat d’un véhicule neuf par le particulier est autorisé»

Zeghdar a indiqué jeudi dernier que son département  œuvrait à trouver des solutions pour la relance des entreprises industrielles à l’arrêt ou en difficultés financières… 

Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zaghdar a répondu jeudi dernier lors d’une plénière à l’Assemblée nationale à une a question d’un député secteur que le cahier des charges concernant l’importation de véhicules est actuellement «en cours de révision», soulignant que «la priorité consiste à relancer une véritable industrie automobile au lieu de recourir uniquement à l’importation». Concernant l’achat par un particulier de véhicules de l’étranger sur fonds propres, le ministre a  indiqué que le citoyen «est autorisé à acheter à condition que le véhicule soit neuf» révélant au passage que pour le moment «aucun agrément n’a été attribué à un quelconque concessionnaire». Selon le ministre, 73 dossiers sont actuellement à l’étude.  Le retard est dû selon lui au recours introduit par 46 concessionnaires. Dans le même sillage, Zeghdar a annoncé l’autorisation d’importation des voitures d’une cylindrée qui dépasse les 1,6 litres. Le ministre a également évoqué les modifications menées au nouveau cahier des charges de l’importation de voitures qui sera prochainement publié. Zeghdar a tenté de justifier le retard pris dans la livraison du nouveau cahier des charges en le mettant sur le compte de la situation sanitaire et la flambée des contaminations à la Covid-19 qui a eu, selon lui, un impact sur le traitement des dossiers. «Cette situation a retardé le processus de publication du nouveau cahier des charges», a-t-il expliqué, assurant que son département «essaie d’accélérer ce processus». A propos des prix des véhicules qui seront importés par les concessionnaires, il a indiqué qu’ils seront élevés, faisant remarquer que «la flambée des prix a touché les véhicules à travers le monde». Il expliquera, à ce propos, que «les matériaux fabriqués à Taïwan se sont raréfiés et ont posé un problème mondial». La semaine dernière, le groupement des concessionnaires automobile a interpellé le Médiateur de la République, Brahim Merad, et revendiqué la levée des obstacles auxquels ils sont confrontés depuis de nombreux mois, à travers notamment les révisions à répétition apportées au cahier des charges. Celle-ci porte sur «le cahier des charges qui est modifié à chaque fois» et sur «les agréments non délivrés», soulignant que «ces entraves et ces blocages ont causé des pertes de près de 1 000 milliards de centimes liées à la location des infrastructures comme les showrooms, les ateliers d’entretien et de réparation, les magasins de pièces de rechange et les espaces de parking, sans oublier les salaires et les charges sociales» ajoute le GCA dans sa lettre ouverte. Dans un autre registré, Zeghdar a indiqué que son département  «œuvrait à trouver des solutions pour la relance des entreprises industrielles à l’arrêt ou en difficultés financières», de par leur expérience et leurs potentialités d’investissement et pour préserver les postes d’emplois et relancer l’investissement. Pour rappel, 50 entreprises sont à l’arrêt et 40 autres sont en difficultés financières.

M. T.

 

Nadir K

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