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Eddar Dari

Par S. Méhalla

C’est en boucle, en ce moment, que j’écoute ce chef-d’œuvre émotif, limite intuitif, des Bandia, une trame où se superposent tant de vécu et de vérités. Le titre de ce chef-d’œuvre est Eddar Dari.

Eddar Dari

Autant dire que le sentiment excité à l’écoute de ces deux simples phrasés, littéraires et mélodiques, de nos stars valent, sans la moindre exagération, la consonance pointue de feu Moufdi Zakaria, ce dernier opérant sur un autre goût de langage poétique.

Oui, Eddar Dari !

Ce pays est mien.

Au-delà du sacré, il l’est, le pays dans toute son intégralité territoriale. L’existence, l’honneur, l’histoire, le passé, le présent et l’avenir, mes parents, mon fils, ma fille… rien que tout cela est le sens du bled. La ligne rouge qui vaille est,qu’il n’est permis à personne de franchir que sur le corps des chourafa. Quand il s’agit de lui, le pays, disparaît toute notion de diplomatie réservée envers un proche frère ou un maudit cousin, ami soit-il ou, mieux encore, ennemi, car… Eddar Dari.

Le Maroc, à défaut de la moindre option patriotique dont la moitié de la population est «bâtarde»,SNP, selon les déclarations de ses propres citoyens, s’est depuis la nuit des temps habitué aux fêtes dédiées à Dionysos et Bacchus,aux orgies romaines, aux maisons closes et à la vassalité qui va avec. La main-baisée est devenue baiseuse en voulant offrir Dari sur un autel, par procuration, à son entremetteuse proxénète sioniste.Provoquer le délit et entraîner l’Algérie dans un conflit guerrier.

Ya Weddi Eddar Dari !

Nous l’avons déjà dit, toutefois, qu’une guerre n’est pas un jeu d’enfants. Que nous ne pouvons nous risquer dans une souricière juste pour être manipulés psychologiquement. Laisser la ghayta tonner ce qu’elle veut pour le moment.

Nous connaissons la discipline de nos troupes. La sagesse de nos ouled Kheira bent el guetati pouvant produire un modèle du RER de Saint-Michel au cœur même de Tel-Aviv. Les machines des neurones tournent en plein régime en ce moment d’après nos informations. Les troupes connaissent l’art de se ranger droit dans leurs godasses.Le chef de l’état-major, Chanegriha est réputé pour sa rigueur instruisant les devoirs de chacun. Il connaît, lui et ses conseillers, les différentes passerelles par où on peut arriver à un objectif tracé. Il sait ce qui peut servir en parallèle à une diplomatie offensive déjà initiée par M. le président de la République. M. Lamamra et ses subordonnés ont bien anticipé une diplomatie de guerre sur le terrain. Tout un corps de discipline dont la connaissance pratique ne doit point échapper à la sagacité ni aux attentions des chefs de la maison.

Eddar Dari.

La victoire de la Toussaint est aussi inscrite comme l’a été déjà celle du Premier-Novembre 1954.

Comme l’ont fait nos aînés, le choix de l’espace et du moment a été tenu secret, car précieux pour faire bouffer au sioniste et sa maîtresse la zetla et ses drones. Cette guerre contre le peuple maudit, il faut bien la mener un jour pour boucler le palmarès de notre histoire et boucler le caquer de cet état qui a pu phagocyter un voisin lâche au détriment du peuple marocain.

Comme l’a dit Khomeiny, «Israël» doit certainement être rayé de la carte. Une belle prophétie cette idée d’un monde sans ce sionisme, source d’instabilité partout dans le monde, une menace qui risque de mettre en danger Eddar dari.

S. M.

 

Rédaction Crésus

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