Selon cette agence onusienne basée à Genève, le ralentissement économique lié à la pandémie n’a réussi à freiner ni les moteurs, ni l’intensification des effets du changement climatique.
Ce nouveau document a donc confirmé les conclusions de décembre dernier indiquant que 2020 a été l’une des trois années les plus chaudes jamais observées, malgré le refroidissement dû à La Niña. « C’est un rapport effrayant (…) Nous sommes au bord de l’abîme », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, lors d’une conférence de presse conjointe lundi avec le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, sur ce rapport de l’OMM.
La température moyenne à la surface du globe a été supérieure l’an dernier de 1,2°C par rapport à la période préindustrielle.
Sans surprise, les six années écoulées depuis 2015 ont été les plus chaudes jamais enregistrées. Du coup, la décennie 2011-2020 a été la plus chaude jamais constatée. « L’ensemble des indicateurs climatiques clés présentés dans ce rapport mettent en lumière l’aspect durable et implacable du changement climatique, l’augmentation du nombre et de l’intensité des phénomènes extrêmes, ainsi que les pertes et dégâts de grande ampleur, qui nuisent aux individus, aux sociétés et aux économies », a déclaré Petteri Taalas.
Pour le Secrétaire général de l’ONU, la responsabilité est claire : c’est « le changement climatique anthropique – le dérèglement climatique causé par les activités, les décisions et la folie des hommes ».
Rabah Karali