L’Agence nationale de développement et de soutien à l’entrepreneuriat (ANADE) a révélé que depuis sa création jusqu’au 28 février dernier, 7826 micro-entreprises ont été créées dans le domaine de la culture, dont 19 681 postes de travail ont été crées. Quant aux micro-entreprises financées d’une valeur de 5 millions de dinars, l’agence a fait de près de 70%.
En effet, dans le cadre de la coopération entre les domaines de la culture et des arts ainsi que des micro-entreprises, les deux parties œuvrent pour un partenariat adéquat, dans le cadre du renforcement de l’esprit entrepreneurial et la créativité des porteurs de projets dans le domaine culturel ; Permettre aux entrepreneurs, en particulier aux jeunes, de créer des micro-entreprises dans le domaine culturel ; Accompagner les porteurs de projets dans le processus de création de micro-entreprises ainsi que présentation des micro-entreprises modernisées dans le secteur des arts et de la culture.
Dans une présentation, l’ANADE a élaboré les dispositions les plus importantes de l’accord de partenariat et de coopération entre le secteur culturel et les micro-entreprises.
Selon le document, dont notre rédaction a obtenu une copie, les deux parties doivent assumer leurs engagements relatifs à ce partenariat. La partie culture et arts, doit contribuer aux processus de sensibilisation de ceux qui souhaitent créer des micro-entreprises à travers divers moyens de médias écrits, numériques et audiovisuels et l’élaboration et mise à jour de la liste des activités éligibles au bénéfice des équipements d’appui à la création de micro-entreprises.
Le ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé des micro-entreprises doit, également, être informé de toutes les données nécessaires relatives aux investissements et activités dans le secteur de la culture, des arts et de la production cinématographique.
Le secteur de la culture est appelé, d’autre part, à permettre aux micro-entreprises de bénéficier des services fournis par les structures et institutions auprès du secteur culturel (centres culturels, bibliothèques, maisons de la culture, salles d’exposition, cinémas, espaces et sites archéologiques … etc.), il doit, aussi, créer le rôle de l’entrepreneuriat culturel pour diffuser la pensée entrepreneuriale dans la mise en place de micro-entreprises avec une approche économique au niveau des institutions sous tutelle
De leur part, les services du ministre délégué auprès du premier ministre chargé des micro-entreprises doivent accompagner les jeunes désirant investir dans le domaine culturel, afin de les permettre de concrétiser leurs projets sur le terrain, à travers leurs orientations, de prendre en charge l’encadrement des porteurs de projets, activant dans le culturel et les accompagner, lors de la création de leurs entreprises ainsi lors de leurs exploitation, mais aussi d’aider les jeunes désirants créer leurs micro-entreprises de réaliser des études techniques sur leurs projets ainsi que leur composition financière.
Rappelons qu’une nouvelle stratégie de l’ANADE a été adoptée, par le Conseil des ministres, réuni le 23 août 2020, sur la base d’une vision purement économique. Cette approche repose sur deux axes principaux ; la première concerne la mise en place et modernisation de l’appareil de l’Agence et la deuxième est liée à la mise en place des systèmes environnementaux pour soutenir et mettre à niveau la micro-entreprise.
Assia.M