Première défaite de la saison pour le CR Belouizdad et quelle défaite ! Les champions d’Algérie ont pris une fessée (5-1) qui rappelle aux amoureux du club le naufrage de 2001, dans cette même phase des poules de la Champions League africaine, en terre ivoirienne face à l’ASEC Mimosas (7-0). Les Belouizdadis ont complètement sombré en seconde mi-temps face aux Brésiliens de l’Afrique du Sud, les Mamelodi Sundowns, forts de leur supériorité numérique. Le coach du Chabab, Franck Dumas, est persuadé que ses troupes vont s’en remettre rapidement et repartir du bon pied, dès le prochain rendez-vous continental, vendredi soir (20h) au stade du 5-Juillet, face aux Soudanais d’Al-Hilal. « Je suis déçu, mais une bonne claque comme ça fait du bien parfois et met les idées en place.
On a acquis de l’expérience. Cette défaite ne va pas nous faire sombrer. Bien au contraire, elle va nous faire grandir C’est ce que je souhaite, c’est ce que je veux, en tout cas », a déclaré Dumas en conférence de presse, tout en regrettant amèrement l’expulsion de Keddad, qui était le tournant du match, mais aussi le second but encaissé en début de seconde période sur corner.
« On a été idiot, c’est ce qui me dérange ! »
« Le second but encaissé sur balle arrêtée nous a tués. L’adversaire a été meilleur par la suite. J’aurais aimé jouer à onze contre onze, car on avait les moyens de faire quelque chose. Mon regret, c’est ce penalty et cette expulsion qui nous ont mis en difficulté dès les premières minutes. C’était mission impossible, même si le but d’Amir nous a donné de l’élan, mais le deuxième but a tout remis en cause. C’est interdit d’encaisser sur balle arrêtée. On a été idiot, c’est ce qui me dérange », tonne le driver de la formation de Laâquiba, en quête de réhabilitation. « On sait ce qui nous reste à faire. Il faudra évacuer tranquillement la déception. On ne va pas s’apitoyer parce qu’on a perdu un match. On va comprendre pourquoi, ce qui nous a manqué, de la part des joueurs et de ma part aussi », a conclu l’ancien coach de la JSK et du CABBA.
L.B.
