Un nouveau projet de loi sur l’électricité sera préparé d’ici à la fin de 2021, a annoncé le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, en marge de la 6e réunion du Comité de pilotage chargé de l’élaboration des textes d’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.
Dans ce sens, le ministre a évoqué la mise en place d’«un groupe de travail qui suivra la même méthodologie de travail que celle du comité de pilotage chargé de l’élaboration des textes d’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures», a rapporté le site de la Radio nationale. Le ministre a souligné qu’une nouvelle loi sur l’électricité «est d’une grande importance pour la réussite de la transition énergétique, l’accélération de l’introduction des énergies renouvelables, l’encouragement des investissements et la diversification de l’exploitation des ressources».
Abdelmadjid Attar a, par ailleurs, indiqué que les 43 textes d’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures seront prêts au cours du premier trimestre de cette année.
Selon lui, l’Algérie s’appuie sur un modèle de consommation traditionnel (98% de l’électricité est extraite du gaz naturel), notant que le monde évolue très rapidement en termes de consommation d’énergie et d’introduction des énergies renouvelables.
Le ministre de l’Energie a déclaré que le prix du baril de pétrole pourrait atteindre 60 dollars au cours du second semestre 2021, affirmant que «le marché pétrolier est stable, le prix du baril restera dans la fourchette des 55 dollars, et il pourrait s’élever à 60 dollars au cours du deuxième semestre si nous sommes capables de contrôler la pandémie (Covid-19) grâce à la vaccination», précise la même source.
Il a expliqué que «le marché est stable grâce à l’effort extraordinaire du groupe Opep + durant l’année 2020 afin de maintenir le niveau de production pour réduire les réserves dans le monde».
Il a estimé que «le développement du partenariat et l’investissement augmenteraient les capacités de production et de réserve, puisque l’Algérie consomme encore plus de 50 % du volume de ses approvisionnements en gaz et en pétrole».
Il a également mentionné que Sonatrach présentera des propositions de partenariat sur 14 ou 15 projets liés au développement de petits champs, qui sont estimés à environ 100, la plupart liés au gaz, soulignant que cette approche vise à assurer la sécurité énergétique du pays.
H.M.