Le rêve du président de la Fédération algérienne de football (FAF), Khireddine Zetchi, de devenir le second algérien à intégrer le Comité Exécutif de la FIFA, après Mohamed Raouraoua, risque fort de voler en éclats. Le recours qu’il vient d’introduire après le rejet de sa candidature par la Commission de Contrôle de la FIFA a de très faibles chances d’aboutir.
Zetchi a omis (volontairement ou involontairement) de signaler sur le questionnaire ou le formulaire de candidature les deux sanctions prononcées à son encontre par la commission de discipline de la LFP algérienne en 2016 et le jury disciplinaire de la CAF en 2018.
Lorsqu’il était aux commandes du Paradou AC, il a été suspendu par la commission de discipline de la LFP pour six mois, dont trois mois avec sursis, pour avoir critiqué le président de la Ligue, Mahfoud Kerbadj. En 2018, il a été sanctionné par la CAF pour avoir quitté le comité d’organisation du CHAN et pour avoir eu une vive altercation avec le président déchu de la CAF, Ahmad Ahmad, suite au rejet de la candidature de Bachir Ould Zemirli au Comité exécutif de l’instance suprême du football africain (une candidature envoyée en retard). Le rejet de sa candidature risque de lui coûter sa place à la tête de la FAF, lui qui aspire à un second mandat.
C’est un séisme qui vient de secouer la FAF et le MJS aussi, car le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, a affiché son soutien et celui des autorités algériennes à sa candidature. Ça vire au scandale. Aux dernières nouvelles, Khaldi compte lui demander des comptes. Est-ce le début de la fin pour Zetchi ? C’est fort possible !
L. B.
