Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont motivés ! Le duo de Jeune génie mixte africain (j.g.m afro) nous emmène à la découverte de leur univers ! Accrochez vous bien, la visite promet d’être mouvementée ! Léo, originaire de la côte d’Ivoire et Mohamed Ali, se sont rencontrés lors d’un festival panafricain de danse à Alger où le thème était justement la célébration de la culture africaine, et depuis ils ne se lâchent plus ! Depuis 3 ans J.G.M afro promeut la culture africaine via la danse afro et les multiples rencontres et liens qu’ils tissent autour du continent africain.
Ali était danseur hip hop contemporain et Léo danseuse afro (un mélange de danses africaines). Ils ont alors décidé de prendre le meilleur de leur deux mondes pour créer l’univers dans lequel ils évoluent actuellement, et ce n’est pas pour déplaire ! Pas de danse entrainants, musique enchanteresse et couleurs chatoyantes sont au rendez vous lors de leurs séances de danse qu’ils décrivent d’ailleurs comme étant des séances de thérapie ! Ils se sont lancés dans cette aventure animés d’une volonté de partage, de découverte et de meilleure compréhension de la culture africaine, ” notre culture” comme ils tiennent a le rappeler. Ce qu’ils visent ? Une meilleure visibilité des us et coutumes africaines, un partage de valeurs et de cultures et une ouverture a son prochain. Leur aventure n’a pas été de tout repos, ils l’admettent volontiers, mais elle a été “emplie de belles surprises”.
Ils ont ainsi pu connaître de nombreuses personnes bienveillantes et curieuses de s’imprégner de la culture africaine. Ils espèrent ainsi ‘normaliser cette vision du monde, que cette culture qui est nôtre devienne plus familière qu’étrangère”. Léo rappelle que « nous sommes tous africains, que l’on vive en Algérie ou ailleurs ». Pour elle, la danse africaine permet cette familiarisation, cette entrée dans ce monde ancestral. Leurs danses sont composées de pas provenant de différentes contrées de notre continent… Mozambique, Tchad, Ghana, Togo ou Bénin, sont tous représentés en musique.
Parfois, ils se demandent « sommes nous fous de croire en quelque chose qui n’existe pas en Algérie ?», puis ils se rappellent que “c’est la raison même qui nous pousse à continuer et nous motive à aller de l’avant”. La création de ce nouveau lien, la thérapie apportée par la danse, “font tomber beaucoup de barrières et d’incompréhensions. Cela rapproche les Hommes”.
Ils appellent les gens “à s’initier à cela, à cette thérapie et découverte de l’autre qui permettent l’ouverture d’esprit et de nouvelles connaissances”. Les réseaux sociaux leur permettent de toucher plus de monde et de donner une meilleure visibilité à cette pratique, mais ils mettent en garde que «les réseaux sociaux ne suffisent pas, il faut ce contact humain qui est primordial ».
S. Chaoui