Au bord de l‘asphyxie financière, la Société nationale de l’électricité et du gaz ( Sonelgaz), compte s’attaquer au recouvrement de ses créances évaluées à 180 milliards de dinars depuis le début de la crise sanitaire, selon le directeur général des travaux et des services de la société, Tahar Djouambi.
S’exprimant aujourd’hui sur les ondes de la chaine 3, l’invité de la rédaction a souligné que « si cette situation dure dans le temps, ce montant peut causer un sérieux déséquilibre au niveau de la balance de l’entreprise. Ce qui nous obligera à récupérer une bonne partie de ses créances le plus vite possible ».
Un plan d’urgence a été mis en place justement par l’entreprise pour récupérer les créances, notamment auprès des industriels et des établissements publics. Pour ce qui est des clients tertiaires, les commerçants et la petite industrie, le même responsable a précisé que «la Sonelgaz a déjà lancé un plan de communication et bientôt, nous allons passer à l’action ». Il ajoutera qu’au niveau de certaines administrations l’entreprise a procédé à des coupures.
Pour ce qui est des clients ordinaires, Tahar Djouambi a affirmé que « nous ne les avons pas sollicité pour les paiements depuis le début de la pandémie », en affirmant qu’un ensemble de mesures de facilitation et différents modes de paiement ont été mis en place, à l’image des échéanciers qui vont être instaurés pour ceux qui ne sont pas en mesure de payer leurs factures. Si par contre l’échéancier de paiement n’est pas respecté, la Sonelgaz sera obligée de passer à la coupure, averti-il.