Y-a-t-il une autre alternative ?

Les jours se suivent et se ressemblent. Sauf qu’en hiver vous remarquerez qu’ils sont plus courts. Parce que dame nature en a ainsi décidé. Unilatéralement. Sans madjlis chora ou autre organe réputé consultatif. En somme une dictature naturelle. En tout cas mieux que celle des hommes. Car les hommes sont plus cruels. Et souvent agressifs. La nature, par contre, refuse toute forme de hogra. Et même lorsqu’elle s’énerve, elle le signifie au préalable par quelques signes avant-coureurs. A l’homme alors d’en deviner et décrypter le phénomène sinon les prémisses.Car le duel entre la nature et l’homme remonte à la nuit des temps. En passant par le temps des nuits. Quelle différence? Aucune. Ou peut-être, juste une petite nuance. Car la nature n’est que nuances bien saisonnières. Pendant que l’homme baiisse le ton. Tant il se sait, au fond, très vulnérable. Et lorsque la nature gronde, l’homme s’aplatit. Ou se terre. Par crainte sinon le fameux instinct de conservation. Raison de plus pour s’atteler à conserver la nature au frais. Mais aux frais de qui? De la princesse? Persone ne croit plus aux contes de fées. Du coup, on ne sait plus qui de la nature ou de l’homme participe à son autodestruction. Même si de nature l’homme est versatile. Il change d’avis comme la nature de saison. A telle enseigne qu’ils sont devenus, depuis les temps immémoriaux, dit-on, frères ennemis. Tout en faisant mine de se la jouer ami-ami. Avant de retomber dans leurs travers respectifs. D’oublier toute synergie. Et de respirer un air vicié. Et chaque partie alors de rester sur ses gardes. Et prétendre à l’avant-garde. Tout en aspirant à vivre en bonne intelligence. Mais y-a-t-il une autre alternative?

AMAR ZENTAR