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L’Algérie élue au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine : La reconnaissance d’un continent

   Cette élection consacre, une nouvelle fois, la crédibilité de la diplomatie algérienne et de sa contribution à la préservation de la paix et de la sécurité en Afrique et au-delà.

 

Dans une nouvelle réalisation diplomatique, l’Algérie a été élue, hier, en tant que membre du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) pour un mandat de 3 ans. «L’Algérie a décroché, avec mérite et à juste titre, un siège au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour un mandat de trois ans», indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Lors de la 24e session extraordinaire du conseil exécutif de l’Union Africaine (UA), tenue au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba en Ethiopie en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, l’Algérie a réussi à décrocher les voix de 34 pays africains contre 15 voix pour la Libye.

Cette victoire est considérée comme une reconnaissance du rôle et de la place de l’Algérie, sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans la promotion de la paix et la stabilité de la sécurité sur le continent africain. L’élection de l’Algérie au Conseil de paix et de sécurité de l’organisation panafricaine confirme le rôle pivot et central de l’Algérie sur le continent. Cette élection reflète, également, la confiance dont jouit l’Algérie auprès de ses partenaires africains au vu de son rôle constructif dans la paix et la sécurité. Cette victoire intervient, notamment, à un moment où le Maroc a décidé de se retirer de la compétition, pour éviter une nouvelle défaite contre l’Algérie, dans une scène qui reflète clairement le déclin de l’influence de Rabat dans les foras continentaux. Cette victoire, aux dépens du Maroc qui refuse d’admettre qu’il était candidat à ce poste, tout en occultant le fait que c’est l’Algérie qui l’a éliminé, est l’aboutissement des efforts déployés par l’Algérie, sous la direction du président Tebboune, pour promouvoir la paix et la sécurité en Afrique, conformément à ses positions historiques en faveur des mouvements de libération, au rejet de l’ingérence étrangère et à sa quête constante de règlement des différends par le dialogue et la négociation.

Cette élection consacre, une nouvelle fois, la crédibilité de la diplomatie algérienne et de sa contribution à la préservation de la paix et de la sécurité en Afrique et au-delà. C’est aussi une parfaite reconnaissance de l’apport de l’Algérie à la stabilité régionale, notamment dans le contexte actuel marqué par de grandes turbulences. Ce couronnement renforce la position de l’Algérie en tant qu’acteur pivot sur le continent, soutient son orientation stratégique vers le renforcement de sa présence dans les institutions africaines, dans l’intérêt supérieur de la nation et consacre le principe de la souveraineté et du partenariat équilibré dans les relations internationales. Avec le mérite, l’Algérie prouve une fois de plus que sa voix est entendue et que sa position est préservée dans la nouvelle Afrique.

Ce mandat constitue une opportunité stratégique pour consolider les efforts de l’Union africaine en matière de prévention, de gestion et de résolution des conflits. Fidèle à ses principes panafricains, l’Algérie œuvrera à renforcer les bases d’une Afrique prospère, stable et unie. Reconnaissant l’expérience unique et avant-gardiste de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme, l’Union africaine a, en 2017, confié à l’Algérie le mandat de Coordonnateur pour la Prévention et la Lutte contre le Terrorisme et l’Extrémisme violent en Afrique. Ce rôle, exercé sous l’autorité du président Tebboune, a permis de développer des stratégies concrètes et des recommandations pratiques adoptées par la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine, renforçant ainsi les capacités du continent à faire face aux menaces sécuritaires. A cet égard, le programme de l’Algérie pour le mandat 2025-2028 est axé sur le renforcement des systèmes d’alerte précoce, le soutien aux opérations de maintien de la paix, la promotion de la réconciliation nationale et la lutte contre le terrorisme et le crime transnational.

Par cette élection, l’Algérie récupère le siège que le Maroc occupait depuis trois ans. Le CPS est d’une extrême importance en ce sens qu’il joue un rôle clé dans la prévention des conflits et la promotion de la stabilité sur le continent africain. Il est même le pilier central de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA). Le dernier diplomate algérien à occuper le poste de Commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA est bien Smaïl Chergui, de 2013 à 2021.

 

Badis B.

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