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Le site «Frontières» ou la Pravda des fachos français… 

   Quand Jordan Bardella, ce faux-jeton de la politique française, ose parler de «liberté de la presse» pour défendre «Frontières» – ce torchon xénophobe qui ferait passer «Minute» pour un modèle de déontologie –, on touche le fond du culot. 

 

Par Samir MÉHALLA 

 

Son tweet grotesque, accusant la gauche de «menaces physiques» contre des «journalistes» (sic), n’est qu’une pitoyable tentative de donner une respectabilité à une feuille de chou nauséabonde, dont le seul but est de gerber sa haine sur les immigrés, les musulmans et tout ce qui ne ressemble pas à son idéal raciste.

 

«Frontières» ? Un égout médiatique qui alimente la haine 

 

Prétendre que Frontières est un «média» relève de l’escroquerie intellectuelle. Ce site, créé par des repris de justice idéologiques de l’extrême-droite la plus crasse, n’est qu’une machine à propagande déguisée en organe d’information. Un terreau de fausses nouvelles : En 2023, Libération a exposé comment Frontières avait fabriqué de toutes pièces un «reportage» sur des «prières de rue»… qui n’avaient jamais eu lieu.

Scandaleux, mais tellement typique.

Des méthodes de milice : Enquêté pour «incitation à la haine raciale», le média a été condamné deux fois en 2023 pour des articles diffamatoires contre des associations antiracistes.

Des «journalistes» ? Plutôt des nervis en costume de reporters.

Un vivier d’extrémistes : Son rédacteur en chef, ancien de Rivarol et proche des milieux néo-fascistes, assume ouvertement son mépris pour la démocratie. Bardella défend «ça» ? Quelle surprise…

Bardella, hypocrite en chef : Il pleure pour Frontières mais ignore les vrais journalistes agressés

Quelle blague ! Bardella, ce pleurnichard professionnel, s’indigne pour Frontières mais n’a jamais pipé mot quand :

Un photographe de Reuters s’est fait casser sa caméra par des militants RN en 2022.

Une journaliste du Monde a été traitée de «pu… d’islamo-gauchiste» par un élu RN en plein débat.

Mediaparta subi des dizaines de plaintes vexatoires du RN pour «déstabilisation» (toutes rejetées, bien sûr).

Sa «liberté de la presse» ? Un slogan creux pour protéger ses copains fascistes tout en muselant les voix critiques.

 

La musulmanophobie, fonds de commerce  

Frontières ne se contente pas de mentir – il envenime. Chaque semaine, son «équipe» (un bien grand mot) balance des articles haineux sur «l’islamisation», les «quartiers perdus», les «racailles».

Après un «reportage» diffamatoire sur une mosquée de Lille, des tags «Mort aux Arabes» y ont été retrouvés. Frontières assume-t-il ? Bien sûr que non. Ils jouent les victimes.

Bardella et sa clique reprennent sans cesse les éléments de langage de ce média poubelle. «Grand remplacement», «insécurité ethnique»… Tout y est.

Ils appellent ça du journalisme.

De la propagande criminelle.

La presse algérienne, mille fois plus professionnelle que ce ramassis de fachos

Si Bardella veut vraiment parler d’éthique journalistique, qu’il aille donc voir comment les titres algériens couvrent l’actualité : avec rigueur, équilibre, et sans céder à la haine.

 

Bardella, le petit caporal sans victoire

 

Bardella se prend pour un chef ? Il n’est qu’un groom de Marine Le Pen, un agitateur sans envergure dont le seul talent est de répéter des slogans éculés.

Il n’a jamais rien gagné : Pas une élection majeure, pas un débat marquant. Juste du vent et de la haine.

Il défend des médias qui lui renvoient l’ascenseur : Frontières le flatte, il les protège. Une mafia.

La liberté de la presse ne sera jamais le bouclier des faussaires et des racistes.

Frontières n’est pas un média. C’est une officine de haineux. Et Bardella n’est pas un défenseur de la liberté. C’est un opportuniste qui joue avec le feu.

S.M. 

Samir Mehalla

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