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Le site Hespress a annoncé la mort de M6 : Fin d’un règne, début d’un chaos 

Le site Hespress, plus marocain que marocain, a annoncé en exclusivité le décès du roi libertin du Maroc. L’information a été supprimée dudit site des services marocains moins de cinq minutes après sa publication. Mort ou vif où est le roi-libertin ? 

 

Par Samir MÉHALLA 

La mort du roi Mohammed VI (si elle venait à être confirmée) tenue secrète par un Makhzen pris apparemment de panique, marque un tournant fatal dans l’histoire du Maroc.

Ce silence funèbre, loin d’être un signe de respect, est un aveu d’impuissance, un tremblement sismique au cœur d’un système politique gangrené par la corruption et l’arbitraire. La succession, loin d’être une simple transmission dynastique, s’annonce comme un champ de bataille où s’affrontent des ambitions démesurées et des jeux d’influence opaques.

Le décès du monarque dévergondé, comme certains le qualifient, soulève immédiatement la question de la légitimité et de la stabilité du régime.

 Le frère ou le fils ? 

Le choix du successeur, loin d’être une simple formalité, sera le fruit d’une lutte acharnée, d’un bras de fer entre les factions rivales au sein du Makhzen. Cette lutte intestine, cette guerre larvée pour le pouvoir, ne manquera pas de mettre à nu les failles profondes du système, les contradictions inhérentes à un régime dictatorial qui se vante en quête de modernité.

Deux forces colossales, deux parrains historiques, se disputent l’influence sur cette transition très vulnérable : la France, architecte et protectrice du Makhzen, et l’axe américano-sioniste, dont l’ambition est l’emprise sur la région. Le pacte scélérat conclu avec l’occupant sioniste, un engagement tacite de soumission aux intérêts hébreux, confère à ce dernier un avantage considérable dans cette partie d’échecs géopolitique. La France, quant à elle, s’appuie sur des décennies d’influence et de connivence pour préserver ses intérêts stratégiques dans la région.

Au cœur de ce jeu d’influences, se profile discrètement la figure énigmatique de M. Azoulay, le conseiller officieux, le véritable faiseur de rois, dont l’influence sur les décisions du Makhzen est incommensurable. Son rôle dans la transition reste obscur, mais son poids politique, son habileté à naviguer dans les eaux troubles de la cour, laissent présager un ascendant déterminant sur le choix du successeur et sur l’orientation future du royaume.

Le devenir du Maroc, longtemps qualifié de «royaume du diable» par certains observateurs lucides, est suspendu à un fil. Le peuple marocain, longtemps soumis à la férule d’un pouvoir autoritaire et corrompu, pourrait saisir cette occasion pour exiger un changement radical, pour se libérer des chaînes de la pauvreté et de la famine, l’occasion d’accéder à la dignité et à la liberté. Un soulèvement populaire, une révolution pacifique, pourrait conduire à la naissance d’une République, à l’avènement d’un régime démocratique, mettant fin à des décennies de soumission et d’oppression.

Cependant, le chemin vers la liberté est semé d’embûches. Le Makhzen, pour assurer sa survie, pourrait recourir à la répression, à la violence, pour étouffer toute velléité de révolte. Le peuple marocain, confronté à la faim et à la misère, pourrait se laisser entraîner dans une spirale de désespoir, acceptant le statu quo, le cirage des pompes, la soumission à un pouvoir corrompu et despotique. L’avenir du royaume dépendra de la capacité du peuple marocain à surmonter ses divisions, à s’unir pour exiger le changement, à se libérer de l’emprise du Makhzen.

La question de la vérité sur la mort du souverain reste également en suspens. Le Makhzen, maître du mensonge et de la manipulation, pourrait dissimuler les circonstances réelles du décès, entretenant le mystère et la confusion pour mieux asseoir son pouvoir. Le peuple marocain, privé de vérité et de justice, devra lutter pour accéder à la transparence, pour connaître les causes réelles de la disparition du monarque déjà mort-vivant. Cette quête de vérité sera un élément important dans la transition politique à venir, un indicateur de la volonté du peuple à rompre avec le passé et à construire un avenir meilleur. Le silence actuel du Makhzen est un aveu d’impuissance, un signe avant-coureur d’une ère nouvelle, une ère où le peuple marocain pourrait enfin prendre son destin en main. L’avenir dira si cette transition sera synonyme de progrès ou de chaos.

S. M.

Samir Mehalla

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