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Statut particulier des fonctionnaires l’Education : Les syndicats soumettent leurs propositions

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une révision attendue du texte de loi.

Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé avoir pris connaissance des observations et propositions formulées par plusieurs organisations syndicales agréées concernant le statut particulier et le système indemnitaire des fonctionnaires du secteur. C’est ce qui ressort du communiqué du ministère.

En effet, cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une révision attendue du statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale. Selon la même source, le ministère a salué l’engagement «positif» des organisations syndicales.

Il a mis en avant leur «sens syndical et professionnel élevé», soulignant leur rôle central dans le bon déroulement de la scolarité des élèves, la protection des établissements scolaires et la qualité des services rendus.

Le ministère a précisé qu’en tout, 13 organisations syndicales ont répondu à son appel. Elles ont ainsi contribué à la préparation d’un projet de révision visant à obtenir un accord collectif pour une réforme équilibrée.

Parmi les syndicats ayant participé figurent notamment le Syndicat des travailleurs de l’Éducation (SATE), le Syndicat des inspecteurs de l’Éducation nationale (SIEN), ainsi que le Syndicat national autonome des professeurs d’enseignement moyen (SNAPEM).

Parmi les syndicats ayant soumis des propositions avant la date limite fixée par le ministère figurent également le Syndicat national autonome des fonctionnaires de l’intendance de l’Éducation (SNAFIE), le Syndicat national autonome des adjoints et superviseurs de l’Éducation (SNAASE) et le Syndicat national autonome des conseillers de l’Éducation (SNACE).

D’autres syndicats, comme le Syndicat national autonome des censeurs de lycées (SNACEL), le Syndicat autonome des fonctionnaires d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle (SAFOGSP), ainsi que l’Organisation nationale des employés de laboratoires de l’Éducation (ONELE), ont également présenté leurs propositions.

Afin de garantir une consultation complète et représentative, le ministère a invité les organisations syndicales qui ne se sont pas encore exprimées à soumettre leurs propositions dans les délais impartis.

Le communiqué souligne également l’importance, pour les syndicats, de respecter les exigences de conformité et de représentativité définies par la loi 23-02.

Le ministère a rappelé sa responsabilité envers tous les corps du secteur, qu’il s’agisse des fonctionnaires de l’Éducation nationale, des corps communs ou des travailleurs professionnels, appelant chacun à contribuer au renforcement de l’État de droit.

Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed SeghirSaâdaoui, avait souligné, lors des assises préparatoires pour la rentrée scolaire 2025-2026, l’engagement du ministère à garantir l’application du statut particulier dans toutes les directions de l’Éducation du pays.

Le ministre a tenu une série de réunions avec plusieurs syndicats du secteur pour discuter des revendications professionnelles et sociales.

Au cours de ces réunions, notamment avec le SATE et l’ONELE, les discussions ont porté sur la révision de certains articles du statut des fonctionnaires de l’Éducation, notamment la classification des grades et l’intégration des enseignants vacataires.

L’ONELE a insisté sur l’intégration des employés de laboratoires dans les nouveaux grades, en prenant en compte leur ancienneté et la valorisation de leurs diplômes. Le syndicat a également réclamé la création de nouveaux grades afin d’offrir davantage de perspectives de promotion et d’intégration, ainsi que la prise en compte de l’ancienneté pour tous les employés du secteur, indépendamment de leurs fonctions.

En outre, l’ONELE a demandé une réforme du système de retraite, avec une réduction de l’âge de départ à la retraite et l’inclusion des employés des laboratoires parmi les métiers pénibles.

Le SATE propose une révision complète de la classification des enseignants, visant à harmoniser les années de formation au sein des écoles normales supérieures pour l’ensemble des corps enseignants.

Une autre demande concerne l’intégration des enseignants d’éducation physique et des enseignants d’anglais dans les écoles primaires, soulignant qu’ils devraient être recrutés directement et non sous contrat précaire, car leurs postes sont désormais essentiels au bon déroulement des enseignements.

Islam K.

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